mercredi 24 avril 2024

Sky Dome 2123 : belle SF aux accents écologico-métaphysiques

 ★★★☆

La première partie du film est passionnante, avec cette idée géniale de transformer les humains en arbres hybrides après leur mort (avec des empreintes digitales sur les feuilles !). Le film perd ensuite un peu de sa force dans une partie centrale qui constitue un peu le ventre mou du film. Heureusement, il se termine de manière émouvante et convaincante.

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LaRoy : une sympathique comédie noire à la façon des frères Coen

 ★★☆☆

Une comédie noire à la façon des frères Coen. Mais elle demeure quand même assez loin de son modèle. Il y a, certes, quelques bons moments, des idées, des personnages, des situations qui produisent un joyeux jeu de massacre un peu foutraque. C’est divertissant… Mais on est quand même assez loin de Fargo !

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Le déserteur : fuir la guerre...

★★★☆

Une déambulation un peu folle qui, au début, est plutôt légère, frôlant même parfois le burlesque, prend petit à petit une toute autre tournure, plus grave. Les choses s’emballent quand l’armée se rend compte de son absence et croit à un enlèvement. Le héros est alors complètement dépassé par la situation et s'engage dans une fuite en avant, à laquelle il n’arrive plus à échapper.

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lundi 22 avril 2024

Borgo : Polar carcéral autour d’un personnage énigmatique

★★★☆

Un polar carcéral, un thriller psychologique dans le contexte du banditisme corse, documenté et précis. Le récit est construit autour de Melissa, un personnage qui demeure une énigme jusqu’à la fin du film. Le film n’a rien de spectaculaire, ce qui peut le rendre un peu aride, mais il se révèle implacable dans la façon d’évoquer l’engrenage dans lequel s’engage son personnage.

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Civil War : un film de guerre impressionnant, et une dystopie réaliste

★★★★

Un film de guerre, mais montré du point de vue d’un groupe de journalistes. C’est très impressionnant, filmé de façon immersive et époustouflante. Le film prend parfois des atours de film d’horreur, et joue avec nos nerfs en maintenant une tension suffocante. Mais là où le film est dérangeant, et par la même occasion touche juste, c’est dans ses ambiguïtés et ses zones d’ombre.

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jeudi 11 avril 2024

Le mal n'existe pas : un film passionnant, hypnotique et intrigant

 ★★★★

Ce film étonnant, assez inclassable, commence comme une chronique sociale naturaliste et se termine en fable écologique cruelle. Avec son rythme lent, ses images sublimes de la nature, sa musique lancinante, le film est assez hypnotique. Et en même temps, le film déstabilise par son montage, ses transitions abruptes, sans compter le choc d’un dénouement qui nous laisse le souffle coupé.

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Nous, les Leroy : une comédie très réussie, avec quelques jolis moments d’émotion

★★★☆

Une comédie très réussie, qui sait aussi ménager quelques jolis moments d’émotion. L’histoire, certes, n’est pas très originale mais les personnages sont attachants, les dialogues bien écrits et le scénario très plaisant. Le duo formé par Charlotte Gainsbourg et José Garcia fonctionne très bien, et l'histoire propose aussi de jolis seconds rôles.

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Rosalie : malgré de bonnes intentions, un portrait un peu... barbant

 ★☆☆☆

Dès la scène d’ouverture, l’insistance sur une meute de chiens à la poursuite d’un gibier laisse craindre la métaphore appuyée… On comprend bien que l’intention de la réalisatrice n’est pas de faire un biopic mais j’ai trouvé que le récit était un peu confus dans ses intentions, et assez maladroit dans la façon de traiter son sujet.

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mercredi 3 avril 2024

Black Flies : un thriller urbain sombre et poisseux

 ★★☆☆

Un thriller urbain sombre et poisseux, dans les rues de Brooklyn, aux côtés des urgentistes. Réaliste et immersif, le film ne cache rien du quotidien stressant et sordide des ambulanciers new yorkais. Le récit ne fait pas dans la dentelle… et le réalisateur n'hésite pas à appuyer ses effets dramatiques, On ne peut nier toutefois le savoir-faire du réalisateur qui propose un récit haletant.

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Yurt : Portrait d’un adolescent pris entre deux feux

 ★★★☆

Portrait d’un adolescent pris entre deux feux, sur fond de tensions politiques dans la Turquie des années 1990, entre le nationalisme laïc hérité d’Atatürk et la montée d’un Islam rigoriste. Un beau récit d’apprentissage d'un adolescent en quête d’identité, l'histoire d’une amitié adolescente, l'évocation de l’éveil à la sensualité et l’amour.

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Godzilla x Kong - Le Nouvel Empire : un divertissement monstrueux spectaculaire

 ★★★☆

Évidemment, l’histoire, c’est du grand n'importe quoi, un mélange abracadabrantesque de pseudo-science, de mythologie à la sauce hollywoodienne et de théories du complot. Mais comme le film ne se prend pas au sérieux, ça passe. Il ne faut rien en attendre d'autre qu'un divertissement monstrueux. Il suffit alors de mettre son cerveau en mode off et de profiter du spectacle.

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mercredi 27 mars 2024

Pas de vagues : thriller oppressant en milieu scolaire

★★★★

Le récit a l’intelligence de proposer une histoire nuancée, qui assume une réalité complexe, refusant de stigmatiser les uns et d’idéaliser les autres. A cet égard, le film est passionnant par les questions qu'il pose. Véritable thriller, avec une réalisation nerveuse, le récit est haletant et de plus en plus oppressant à mesure que la machine s’emballe.

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L'affaire Abel Trem : La machine infernale de la rumeur

 ★★★☆

Une chronique acerbe de la société hongroise d’aujourd'hui, sous tension et à fleur de peau. On y perçoit une population déchirée, polarisée, avec des peurs et des colères enfouies qui ne demandent qu’à s’enflammer. On multiplie les points de vue pour un récit kaléidoscopique qui fait monter petit à petit la tension d'une machine infernale qu'on ne peut plus arrêter.

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Le jeu de la reine : Une fresque historique intime et somptueuse

 ★★★★

La reconstitution est somptueuse, avec ses décors et ses costumes, et avec un formidable travail sur la lumière en clair-obscur. Une fresque historique intime et tragique, pour mettre en lumière une femme importante un peu oubliée de l’histoire (comme tant d’autres femmes…). C’est aussi un portrait saisissant de la vie à la cour du roi Henri VIII.

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mercredi 20 mars 2024

Vampire humaniste cherche suicidaire consentant : une comédie de genre à l’ironie mordante

 ★★★★

Une comédie de genre à l’ironie mordante et à la portée métaphorique. L'histoire est un récit initiatique autour de l'adolescence, de la quête d’identité et de la découverte de la sexualité. Mais d'autres thématiques sont aussi présentes dans le film, comme les pressions sociales et familiales, l’accueil de la différence et surtout le rapport à la mort.

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Bis repetita : un joli film feel-good, plein de fraîcheur et de fantaisie

 ★★★☆

Un joli film feel-good, plein de fraîcheur et de fantaisie. Évidemment, l’intrigue est jouée d’avance, on comprend très vite comment ça va se terminer. Mais ce n’est pas là l’essentiel car les personnages sont attachants, les dialogues bien écrits, le scénario doucement rocambolesque, avec quelques jolies trouvailles : Céline Dion en version punk latine, c’est quand même très drôle !

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Hors-saison : un mélo assez poussif et dépressif

 ★☆☆☆

Une histoire de regrets, d’amour perdu, de bonheur impossible et de résignation. Rien de très original ni de très passionnant… ce qui donne finalement un mélo assez poussif et dépressif. Certes, le duo d’acteurs formé par Alba Rohrwacher et Guillaume Canet est bon mais le récit est lent, trop lent… et l’ennui a fini par me submerger.

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mercredi 13 mars 2024

Heureux gagnants : une comédie réjouissante à l’humour noir incisif

 ★★★☆

Une comédie à sketches, autour de quatre récits. Comme souvent dans ce genre de film, c’est forcément un peu inégal. Mais il faut avouer que l’humour noir et incisif de ces différentes histoires est tout à fait réjouissant. On assiste même à un vrai jeu de massacre. L’argent ne fait pas le bonheur, certes… mais en plus il rend fou !

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The Sweet East : un conte de fée désenchanté sur l'Amérique

 ★★★☆

Un road trip singulier, assez foutraque, un récit à la frontière du conte… mais qui serait un conte de fée désenchanté. Une sorte de récit initiatique d’une jeune femme un peu perdue, qui rencontre sur son chemin, un peu malgré elle, des personnages en marge, pas toujours très recommandables. Il ressort du film le portrait d’une Amérique fracturée, désabusée et inquiète.

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Chroniques de Téhéran : Portrait kafkaïen de l’Iran d’aujourd'hui

★★★★

Le film dresse un portrait kafkaïen de l’Iran d’aujourd'hui. On pourrait en effet se dire que chacune des situations est banale et que tout devrait se résoudre facilement. Mais rien n’est simple face à l’administration d’un régime autoritaire ou face à une personne en situation d’autorité qui se croit tout permis. Le procédé cinématographique est minimaliste mais redoutablement efficace.

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jeudi 7 mars 2024

La vie de ma mère : très joli film, entre sourires et larmes

 ★★★☆

Entre sourires et larmes, un très joli film porté par un formidable duo de comédiens. C’est avant tout une histoire d’amour... un amour filial entre une mère et son fils, amour contrarié par la maladie mentale. C’est un récit de retrouvailles, voire de réconciliation, un récit d’apprentissage pour découvrir comment se retrouver et continuer à s’aimer malgré la maladie.

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mercredi 6 mars 2024

La salle des profs : un microcosme en miroir de la société

★★★★

Un thriller social en milieu scolaire, une sorte de huis-clos où le collège apparaît comme un microcosme en miroir de la société. Un enchaînement de maladresses et de “petites” erreurs engendre une spirale délétère, sur fond de tensions sociales, de racismes et d’a prioris, dans un climat de suspicion, d’accusation et de dénonciation, de rumeurs… Intelligent et captivant.

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Bolero : un grand compositeur et son mystère

 ★★★★

Le film privilégie le portrait, l’évocation de l’homme et de son mystère, la plongée dans les affres de la création, avec un récit centré sur la composition du célèbre Bolero. Il évoque de façon très sensorielle le difficile processus de création artistique d’un musicien qui est sans cesse à l’écoute des sons, de la musique, du quotidien. Et le film s’écoule lentement, mélancolique, sensible.

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mercredi 28 février 2024

Débâcle : un film choc sur les traumatismes qui ne s’effacent pas

 

Une histoire terrible et bouleversante. Dès le début, on perçoit qu’Eva est une jeune femme marquée par un traumatisme profond. Le film va petit à petit nous révéler l’ampleur de ce traumatisme. La fin est un véritable choc, un moment éprouvant pour le spectateur. Ce récit douloureux est important pour parler des blessures profondes qui ne s’effacent jamais.

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Une vie : la leçon d'humanité d'un héros humble et discret

 ★★★☆

Cette histoire vraie, restée secrète pendant 50 ans, par discrétion et pudeur de Nicholas Winton lui-même, est évidemment très émouvante. La réalisation est classique mais le récit mérite d’être connu. Et quel bonheur de pouvoir encore voir Anthony Hopkins (86 ans !) au cinéma. Il est formidable dans l’incarnation de ce héros humble et discret, mais déterminé.

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La mère de tous les mensonges : une façon originale d’évoquer les traumatismes qu’on veut taire

★★★☆

Grâce à son dispositif original, entre documentaire et autofiction, et sa réalisation inventive, une certaine fantaisie, le film évoque un épisode douloureux et sombre de l’histoire marocaine, par le prisme d’une famille. Le film évoque ainsi de manière originale le poids de ces traumatismes qu’on veut taire, et des secrets de famille qu’on veut enfouir.

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Dune - deuxième partie : Tout simplement grandiose

 ❤❤❤❤

Visuellement époustouflant, le second volet de Dune est sombre, violent, épique, dramatique… comme le roman de Frank Herbert. Dans la lignée du premier film, Denis Villeneuve parvient de manière assez incroyable à réaliser ce qui semblait irréalisable : créer sur grand écran l’univers fascinant de Dune, avec toute sa richesse et son ambiguïté. Un spectacle grandiose.

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mercredi 21 février 2024

Universal Theory : un film aussi mystérieux qu’envoûtant

 ★★★★

Un film aussi mystérieux qu’envoûtant, qui propose une exploration originale du multivers. L’expérience est romantique et mélancolique, métaphysique et dramatique, tout simplement fascinante. C’est à la fois une déchirante histoire d'amour impossible, une histoire de traumatismes et de fantômes, un récit fantastique entre science et fiction, un drame d’une profonde nostalgie.

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L'Empire : Star Wars chez les ch'tis !


Un véritable Star Wars chez les ch’tis, complètement lunaire. C’est foutraque, loufoque et décalé… mais aussi métaphysique ! Sabres laser, vaisseaux spatiaux, empereurs et chevaliers, affrontement entre le bien et le mal… tout y est ! Le tout, évidemment, transposé dans l'univers si particulier de Bruno Dumont, fait un peu de bric et de broc, assez brut de décoffrage.

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Le successeur : un thriller trahi par sa bascule bancale

★★☆☆

Un thriller sombre et tordu, formellement très maîtrisé, mais qui souffre vraiment d’un scénario un peu bancal. La première partie du film est plutôt bien menée, et on se doute rapidement qu’elle aboutira à une révélation qui va faire basculer le récit. Le problème, c’est que cette bascule est assez bancale.

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mercredi 14 février 2024

Sans jamais nous connaître : histoires d'amour et de fantômes

 

Histoires d’amour et de fantômes, Sans jamais nous connaître est aussi et peut-être surtout un récit déchirant sur la solitude et les regrets. Toute l’histoire est racontée du point de vue d’Adam, ce qui brouille les pistes entre ce qui est réel et ce qui est le fruit de son imagination, les traces de ses souvenirs et ses traumatismes.

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Vivants : Immersion réussie dans la vie de grands reporters

 ★★★☆

L’immersion dans la rédaction d’une émission de reportages pour la télévision est vraiment réussie. On perçoit bien l’adrénaline du travail de terrain, la passion de l’investigation, l’esprit de corps de l’équipe, les personnalités des uns et des autres, la tension entre la pression de l’audimat, les attentes de la chaîne, et l’intégrité journalistique.

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Le Molière imaginaire : hommage au théâââtre... baroque mais agaçant

★☆☆☆

La reconstitution du théâtre du Palais-Royal, la forme d’un seul plan séquence reconstitué, tout cela est impressionnant. Le problème, c’est le côté hyper-théâtral, presque jusqu'à la caricature. Les dialogues, très écrits, enchaînent les grandes phrases un peu creuses et des formules définitives. (...) Bref, ce côté hommage au théâââtre finit par agacer.

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mercredi 7 février 2024

La bête : un récit alambiqué et abscons

☆☆☆☆

La bête, vaguement inspiré d’un roman de Henry James, est une histoire d’amour impossible à travers les âges, puisque le récit couvre plusieurs vies, depuis les années 1910 jusqu’à l’année 2044. Mais je dois avouer que j’ai trouvé le récit alambiqué et abscons. Je ne suis sans doute pas assez intelligent mais je n’ai pas compris grand chose… et je me suis franchement ennuyé.

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Daaaaaali : un film excentrique, surréaliste et drôle

★★★★

Faut-il le préciser : Daaaaaali n’est pas du tout un biopic. Il s’agit plutôt d’un portrait surréaliste du peintre catalan, une sorte d’hommage facétieux sous la forme d’une comédie absurde et ludique. Le peintre y est incarné par cinq comédiens différents, et on passe sans cesse de l’un à l'autre dans le film, parfois au cours de la même scène. (...) Un film dingue, absurde et drôle.

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mercredi 31 janvier 2024

Le dernier des juifs : une comédie douce amère très drôle

 ★★★

Une comédie douce amère, souvent très drôle, et pleine d’autodérision, avec des dialogues et des personnages savoureux, pour parler de judéité et de vivre ensemble. (...) Le film est aussi tendre et mélancolique, même parfois grave, tout en parvenant à conserver toujours un petit sourire, quand il s’agit d’évoquer l’antisémitisme et les violences sous-jacentes.

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A Man : Enquête d'identité

★★★☆

Thriller introspectif et existentiel, A Man mélange le drame intime et l’enquête à tiroirs, pour une réflexion sur l’identité. (...) Le récit est lent, plutôt contemplatif, même si les rebondissements ne manquent pas. L’intrigue est poignante et les personnages assez complexes, explorés avec une pudeur toute japonaise.

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La zone d'intérêt : Un choc qui produit un effet de sidération absolue

 
❤❤❤❤

Un choc. Un film qui produit un effet de sidération absolue durable, bien au-delà de la fin de la projection. On ne peut pas dire qu’on passe un bon moment devant le film. Au contraire, l’expérience est difficile, perturbante… mais quel grand film ! Avec une reconstitution et un travail de mise en scène d’une minutie ahurissante, le film permet d’évoquer l’indicible horreur absolue de la shoah sans jamais la montrer.

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mercredi 24 janvier 2024

Iron Claw : Récit d’une emprise viriliste mortifère

★★★☆

Texas, catch, armes à feu, religion… on trouve dans le récit les marqueurs d’une certaine Amérique profonde. Ajoutez à cela les codes de virilité d’une masculinité toxique, et les mécanismes d’emprise d’un père de famille tyrannique, qui pousse à tout prix ses fils à réaliser le rêve qu’il n’a pas réussi à atteindre, et vous obtenez tous les ingrédients d’une chronique familiale tragique.

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May December : Complexe et inconfortable, d’une maîtrise formelle impressionnante

★★★☆

Le récit joue sur l’ambiguïté et le mystère, il se situe constamment dans la “zone grise”, où les frontières éthiques sont imprécises. Et cela donne un film complexe et inconfortable. (...) D’une maîtrise formelle impressionnante, et incarné par deux actrices exceptionnelles, le film nous donne à voir deux femmes qu’on a du mal à cerner.

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mercredi 17 janvier 2024

Pauvres créatures : une fable bizarre, radicale... et ambiguë

★★☆☆

Je ne peux pas dire que j’ai aimé le film… J’ai aimé certaines parties du film, notamment dans sa loufoquerie baroque, en particulier dans la première partie du film, ou évidemment la performance ahurissante d’Emma Stone. Mais la longue, trop longue, partie centrale du film a créé en moi un malaise, avec un propos que j’ai trouvé vraiment ambigu.

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Godzilla Minus One : Retour aux sources spectaculaire et pas bête du tout

★★★★

Visuellement, le kaiju mythique est très réussi, impressionnant et iconique. Les effets spéciaux sont efficaces. L’attaque de Tokyo est cataclysmique, l’affrontement final incroyablement épique. Et on pardonne bien volontiers les quelques facilités du scénario, qui ne gâchent pas du tout le plaisir. C’est vraiment du très grand spectacle !

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Les chambres rouges : un thriller perturbant autour d’un personnage ambigu

★★★☆ 

Un thriller perturbant autour d’un personnage central ambigu. (...) Le récit n’est pas centré sur les crimes du tueur en série mais sur l’obsession et la fascination de deux jeunes femmes pour le tueur. C’est un récit qui fait froid dans le dos, et qui dit beaucoup de notre société hyper-connectée et voyeuriste, mais aussi sur la fascination que le mal peut exercer.

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jeudi 11 janvier 2024

Bonnard, Pierre et Marthe : Tant pis pour les Nabis...

★☆☆☆

Le film est moins un biopic que le portrait d’un couple. (...) Le choix du réalisateur est de centrer le récit sur l’histoire d’amour de Pierre et Marthe, qui ne m’a pas paru forcément très intéressante, avec parfois quelques scènes un peu fantasques (souvent avec Pierre et Marthe à poil), d’autres assez démonstratives ou excessives…

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Moi Capitaine : un sujet fort, un traitement qui manque d'âpreté

★★☆☆

Le film a le mérite de décrire les conditions dramatiques dans lesquelles tant d'hommes et de femmes traversent la moitié de l’Afrique et la Mer Méditerranée pour atteindre ce qu’ils pensent être une terre promise. (...) Mais le film n’a pas l'âpreté, la rudesse de son sujet. Les qualités esthétiques du film sont indéniables, les images sont belles, peut-être trop belles…

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mercredi 10 janvier 2024

Making of : le monde merveilleux du cinéma...

 ★★★☆

Le film déconstruit les fantasmes autour du “monde merveilleux du cinéma” et des tournages qui sont toujours de formidables expériences  (en tout cas c’est ce qu’on dit pendant la promotion des films). C’est souvent drôle, assez caustique, avec une petite touche de mélancolie. Le film reste une ode au cinéma, mais sans angélisme.

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Un silence : le poids insupportable du secret

★★★☆

Le film est un drame psychologique à l’atmosphère pesante, étouffante, où le silence est lourd. Sans trop révéler l’intrigue, même si le secret familial met du temps à être clairement révélé, on perçoit bien vite sa présence et son poids. Dès la scène d’ouverture. Il sera ensuite évoqué de façon frontale, sans voyeurisme et sans pathos pour autant.

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jeudi 4 janvier 2024

Le cercle des neiges : une incroyable histoire vraie racontée de façon spectaculaire et émouvante

★★★★

Cette incroyable histoire vraie est racontée avec une intensité remarquable. D’abord par un travail de reconstitution minutieux et d’un grand réalisme. (...) Mais le film n’est pas seulement spectaculaire, il est aussi profondément émouvant et humain. (...) Le film a même une réelle dimension philosophique et spirituelle.

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mercredi 3 janvier 2024

Vermines : Un film de genre ultra efficace

 ★★★★

Un film de genre ultra efficace. C’est hyper stressant, effrayant et tendu, joliment réalisé et interprété. Le film utilise parfaitement l’espace confiné de l’immeuble, qui plus est en mauvais état, pour ajouter une touche de claustrophobie, le tout assaisonné de quelques touches d’humour noir. Bref, c’est une réussite.

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Mon ami Robot : Une petite pépite d’animation pour tous

 ★★★★

L’animation est colorée et d’une inventivité très réjouissante. Les différents personnages, tous des animaux, sont merveilleusement croqués. Ajoutez à cela une bande originale parfaite aux accents disco et jazzy, et vous obtenez un divertissement de grande qualité, belle ode à l'amitié, qui peut réunir toute la famille.

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