lundi 31 août 2020

Petit pays : une histoire bouleversante mais un film qui ne l'est pas...


Dans les années 1990, Gaby est un jeune garçon qui vit au Burundi avec son père, un entrepreneur français, sa mère rwandaise et sa petite soeur. Il fait les 400 coups avec sa bande de copains… jusqu’à ce que la guerre civile éclate. 

L’histoire, évidemment, est bouleversante, avec le terrible génocide des Tutsis, la haine et les violences d’une guerre civile horrible, vus à hauteur d’enfants. Des enfants métisses, en plus, où on leur demande de choisir entre être Tutsi ou français... En plus de ce drame, Gaby et sa soeur Ana font face à celui, plus intime, de leurs parents qui se déchirent.

Malgré quelques scènes réussies, le film ne m’a toutefois guère emballé. Je l’ai trouvé manquant de souffle, avec un montage assez peu lisible et une évocation plutôt évasive de la guerre elle-même. Du coup, je suis resté extérieur au film, il ne m’a pas embarqué. Dommage…

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Petit pays, un film d'Eric Barbier


 


Effacer l'historique : une charge loufoque contre la société de consommation

Trois voisins et amis font face à des déboires avec les nouvelles technologies et Internet. Marie est victime de chantage avec une sextape, Bertrand a sa fille qui est harcelée au lycée suite à une vidéo postée sur Internet et Christine, chauffeur VTC, ne comprend pas pourquoi elle n’arrive pas à avoir plus d’une étoile dans les évaluations de ses clients. Mais ils décident de prendre le taureau par les cornes et de ne plus se laisser faire, quitte à aller jusqu’en Amérique pour récupérer une vidéo dans un data center ! 

Effacer l’historique est une comédie très drôle, une charge loufoque contre la société de consommation. C’est grinçant, un peu trash parfois, mais aussi empreint d’une certaine poésie. Et c’est surtout franchement bien vu ! Tout y passe : réseaux sociaux, publicités ciblées, démarchage téléphonique, harcèlement numérique, surendettement, uberisation, GAFA, gilets jaunes et j’en passe… Bref, c’est vraiment notre société de consommation aujourd’hui qui est décrite, certes avec humour et dérision, mais aussi avec justesse : nombre de fois dans le film, on assiste à une scène qui nous rappelle vraiment quelque chose que nous avons déjà vécu ! C’est une chronique sociale, un film politique, qui manie l’humour comme une arme qui fait mouche. Bref, un mélange de Ken Loach, Black Mirror et Groland, en quelque sorte. 

Le trio principal de comédiens (Blanche Gardin, Corinne Masiero et l’excellent Bruno Podalydès) est parfait. Ils sont à la fois très drôles et attachants, et même touchants. Et puis on se régale avec les nombreux guests qu’on croise tout au long du film (je vous laisse le plaisir de les découvrir). 

Une comédie très drôle et grinçante, et très contemporaine. Une belle réussite du duo Kervern et Delépine. 

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Effacer l'historique, un film de Gustave Kervern et Benoît Delépine




mardi 25 août 2020

Tenet : sans doute le film le plus jubilatoire de Nolan

Miraculeusement rescapé d’une opération secrète, un agent des forces spéciales reçoit la mission de déjouer un complot international qui vise à rayer l’humanité de la surface du globe. Son seul point de départ, un mot : Tenet. Et la découverte mystérieuse d’objets dont l’entropie est inversée. (Si vous voulez un peu comprendre ce qu’est l’entropie, vous pouvez regarder cette vidéo...)

La première moitié du film ressemble à un James Bond (dont Nolan ne se cache pas d’être fan) : un film d’espionnage, spectaculaire, avec juste quelques touches de SF. On y retrouve les éléments habituels du genre : des agents secrets bien habillés, un grand méchant russe, un complot international, des scènes d’action, de combat, de poursuite… Même s’il y a deux ou trois éléments qui aiguisent notre curiosité, on se dit que c’est certes divertissant mais quand même en-deçà de ce qu’on peut attendre d’un Nolan. Et puis, au milieu du film, on bascule complètement dans l’univers nolanien. Et là, ça devient un truc de fou. Sans spoiler, disons simplement qu’on retrouve un thème de prédilection de Nolan, le temps, qu’il triture dans tous les sens à partir de la thèse non pas du voyage dans le temps mais de l’inversion du temps. C’est en quelque sorte les ingrédients de Memento, Inception et Interstellar, mais survitaminés, dans un film d’action époustouflant. Alors, oui, c’est un peu difficile à suivre, tarabiscoté, vertigineux, parfois alambiqué… mais quel kiff ! 

Tenet n’est probablement pas le meilleur film de Christopher Nolan (on est un cran en dessous d’Inception, Interstellar ou Dunkirk), mais c’est certainement le plus jubilatoire ! 

En tout cas j’ai vraiment envie d’aller revoir le film au plus vite. D’abord parce que je n’ai pas tout compris ! Ensuite parce que j’ai vraiment envie de revoir la première moitié du film en connaissant la deuxième. Enfin, tout simplement, parce que le film est vraiment un divertissement de haut vol, hors-normes, un vrai plaisir de cinéma ! 

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Tenet, un film de Christopher Nolan

lundi 24 août 2020

Mano de obra : une satire sociale implacable

 

Alors qu’il travaille sur le chantier d’une luxueuse maison, Francisco assiste à la mort par accident de son frère. Mais le propriétaire ne verse aucun dédommagement à l’épouse de ce dernier, pourtant enceinte. Francisco va se battre pour faire changer cette décision injuste mais c’est peine perdue… Il décide alors de se faire justice lui-même, à sa façon. 

Mano de obra (“Main d’oeuvre” en français) est une satire sociale implacable et grinçante, qui part du constat des inégalités sociales au Mexique pour dresser un portrait guère optimiste de la nature humaine. Sans en dire trop de l’intrigue et de ses rebondissements, disons que si l’on est révolté au début du film du dédain et des embûches administratives que connaissent les “petits” face aux nantis, la suite montrera que le coeur du riche comme du pauvre n’est finalement pas très différent… L’altruisme et la solidarité ont du mal à résister à l’opportunisme et à l’égoïsme. 

Le réalisateur, David Zonana, fait preuve d’une évidente science du cadrage, et ceci dès la scène d’ouverture. Sa mise en scène, très sobre, ne fait qu’accentuer le caractère implacable d’un récit qui nous fait réfléchir sur les aspirations profondes de notre coeur. 

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Mano de obra, un film de David Zonana



Mignonnes : laisser le temps aux enfants de grandir

 

Amy a 11 ans et vient d’une famille d’origine sénégalaise. Alors qu’elle apprend que son père s’apprête à se marier avec une deuxième femme, et revenir en France avec elle, Amy est fascinée, dans son nouveau collège, par un groupe de filles de son âge qui veut s’inscrire à un concours de danse. Elle va tout faire pour intégrer leur bande, s’initiant seule à des danses sexy via Internet. 

Mignonnes parle de la difficulté de trouver sa propre voie et devenir une jeune femme aujourd’hui, face aux modèles féminins imposés par les traditions culturelles et religieuses, ou martelés sur Internet, en particulier les réseaux sociaux. La force du film, et son audace, est de rester à hauteur d'enfant, pour percevoir de leur point de vue le regard des adultes, et celui des ados entre eux. Ce parti-pris peut créer un certain malaise chez le spectateur, en voyant ces gamines de 11 ans jouer aux adultes, sans se rendre compte vraiment de ce qu’elles font, et de toutes les connotations des chorégraphies suggestives qu’elles copient sur des vidéos trouvées sur Internet. A cet égard, la scène du concours de danse est très parlante… Ce malaise est évidemment intentionnel de la part de la réalisatrice, Maimouna Doucouré, qui pointe du doigt dans son film les dérives de la sexualisation des jeunes filles, enfants ou ados, sur les réseaux sociaux, et l’impact que cela a sur des pré-adolescentes en train de construire leur identité de jeunes filles. 

Si le film est, sans doute, un cri d’alerte face à ces dérives, c’est aussi un plaidoyer touchant pour laisser le temps aux enfants de grandir, pour qu’ils ne perdent pas leur innocence trop tôt… C’est probablement la leçon qu’on peut tirer du très joli plan final du film. 

Mignonnes est riche aussi de plusieurs thèmes connexes : la famille, l’héritage culturel, la religion, la polygamie, l’éducation des enfants, l’adolescence, l’amitié… 

La réalisation de Maimouna Doucouré est pleine de vie, tout comme les épatantes toutes jeunes comédiennes (et aussi le petit frère d’Amy, absolument craquant !). Mignonnes est un film qui touche juste, sur des questions importantes et contemporaines. 

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Mignonnes, un film de Maimouna Dououré



lundi 17 août 2020

The Perfect Candidate : sur le ton de la comédie, une évocation édifiante de la condition des femmes en Arabie Saoudite

 

Maryam est médecin dans une clinique d’une petite ville d’Arabie Saoudite. Alors qu’elle s’apprête à se rendre à Riyad pour décrocher un poste dans un grand hôpital, on lui refuse d’embarquer dans l’avion. En tant que célibataire, elle a besoin d’une autorisation signée par son père pour voyager, mais cette dernière n’est pas à jour. Alors qu’elle demande de l’aide auprès d’un ami qui a des relations, elle se retrouve candidate aux élections municipales… mais comment faire campagne en Arabie Saoudite, quand on est une femme ?

The Perfect Candidate est une évocation édifiante de la condition des femmes en Arabie Saoudite… avec ses lois archaïques, ses embûches administratives et ses présupposés sexistes. Mais le film le fait sur le ton de la comédie (les meetings de campagne, celui avec les femmes… et celui avec les hommes, l’interview à la télévision…). 

Mais le film est aussi un portrait assez touchant d’une famille, dont le père, veuf, est musicien, et qui aime profondément ses trois filles, même s’il le cache un peu, par pudeur. On comprend que la mère, chanteuse, était, à sa manière, féministe. Et son mari n'était pas contre... d’ailleurs il ne veut pas entraver la vie des ses filles.

Une comédie plaisante, même si elle manque un peu de rythme, et intéressante pour comprendre un peu mieux une culture qu'on connaît mal… et le long chemin encore à parcourir pour les femmes en Arabie Saoudite ! 

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The Perfect Candidate, un film de Haifaa Al Mansour

Light of my Life : un survival post-apocalyptique intimiste, sobre et intense

 


Dans un futur proche, la population féminine a été pratiquement éradiquée par un virus. Un père tente de survivre, avec sa fille miraculeusement épargnée par l’épidémie, dans un monde hostile et dangereux, en la faisant passer pour son fils…   

Light of my Life est un survival post-apocalyptique et intimiste. Anti-spectaculaire, le film est au contraire lent, contemplatif, ou plutôt introspectif. Peut-être un peu trop parfois... mais indéniablement d'une grande sobriété et d'une belle Intensité.

On apprend petit-à-petit, par bribes, notamment à travers quelques flashbacks, les circonstances qui ont amené à la situation chaotique dans laquelle on retrouve nos héros. Mais on ne nous dit pas tout, ni des origines ni de la réalité de la situation dans laquelle le monde se trouve alors… ce qui entretient aussi un climat de tension et d’inquiétude. 

Mais au-delà de ce contexte post-apocalyptique, le film est aussi, et même d’abord, un conte sur la relation père-fille, qui évoque le rôle du père, notamment en l’absence de la mère, la transmission et la force de l’amour. Il y a dans le film quelques scènes très fortes dans cette perspective. Je pense en particulier, vers la fin du film, lorsque la fille demande à son père (dans des circonstances que je dévoilerai pas) de la laisser partir (“let me go !”), ou la très belle dernière scène, avec l’ultime réplique de la fille, qui nous touche au coeur… 

Il y a aussi une certaine dimension métaphysique au film, voire spirituelle. Casey Affleck, réalisateur, producteur et acteur du film, porte un regard inquiet sur l’humanité (surtout quand il ne reste plus que les hommes, réduits à des instincts primaires !). La question de la foi y est aussi abordée, notamment à travers la rencontre avec un personnage du film. C’est un film qui prend de l'épaisseur avec le temps, après son visionnage, quand on y repense, parce qu’il laisse des questions en suspens, qui résonnent chez le spectateur en fonction de son vécu. 

A noter enfin la remarquable prestation de la jeune Anna Pniowsky (mais comment font-ils pour toujours trouver des enfants aussi talentueux devant une caméra ?) et la belle musique triste et poignante signée Daniel Hart (qui avait notamment composé celle du génial A Ghost Story, de David Lowery, où jouait déjà Casey Affleck, et dont l’esthétique a sans doute inspirée celle de Light of my Life). 

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Light of my Life, un film de Casey Affleck


lundi 10 août 2020

L'infirmière : un remarquable thriller psychologique trouble et ambigu

 

Ichiko est infirmière à domicile. Elle s’occupe d’une personne âgée et la famille de cette dernière la considère l’une des leurs. Un jour, la cadette de la famille disparaît et Ichiko va se retrouver suspectée d’être complice de l’enlèvement. Tout semble s’acharner contre elle. Mais qui est-elle vraiment ? Est-elle victime ou coupable ? 

L’infirmière est un thriller psychologique trouble, qui entretient savamment l'ambiguïté, grâce à un scénario intelligent, une excellente réalisation et une performance étonnante de Mariko Tsutsui, son actrice principale. C’est absolument remarquable ! Mais vraiment dérangeant…  

Très tôt dans le film, on se rend compte que l’histoire ne nous est pas racontée de manière chronologique. Il y a deux fils narratifs différents, qui finissent par se nouer. On est perplexe au début, un peu perdu. Et puis les choses se précisent petit à petit, on comprend les différents enjeux et tout semble devenir finalement limpide… à moins qu’on se trompe, ou qu’on nous trompe. Qu’est-ce qui est réel et qu’est-ce qui ne l’est pas ? Et il faut dire que la question peut rester ouverte à la fin du film, qui se prête en tout cas à plusieurs interprétations possibles. Du coup, le malaise du spectateur se poursuit après le film… C’est assez brillant. 

Au-delà du thriller psychologique, le film est aussi une fable sociale, qui parle du Japon d’aujourd’hui… mais pas que. Il y est question de rancoeur et de vengeance, de sentiments cachés ou refoulés, de manipulation, d’honneur et de réputation, du danger de juger les gens sur les apparences, d’emballement médiatique… 

Bref, le film est, certes, troublant... mais il est aussi riche et propice à la réflexion. 

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L'infirmière, un film de Kôji Fukada

Tijuana Bible : Un drame réaliste mais aussi mystique, dans l'enfer poisseux des bas-fonds mexicains

Nick est un vétéran de l’armée américaine. Mais il mène désormais une vie de junkie dans le quartier chaud de Tijuana, au Mexique. Il y fait la connaissance d’Ana, une jeune femme mexicaine qui est à la recherche de son frère disparu. 

Tijuan Bible propose une plongée réaliste, quasi-documentaire, dans l'enfer poisseux des bas-fonds mexicains. A côté des acteurs professionnels, dont l’excellent Paul Anderson (Arthur Selby dans la série Peaky Blinders), il y a plusieurs acteurs amateurs et des figurants directement issus des quartiers où se déroulent le film. Et cela donne un évident cachet d’authenticité au film. D’ailleurs, deux d’entre eux ont été tués par balle depuis la fin du tournage du film… 

Pour autant, le film a plutôt un rythme lent voire contemplatif (on aurait sans doute aimé parfois un peu plus de tension…), qui sert la dimension mystique que le réalisateur veut de toute évidence insuffler dans son film. Elle y est présente dans la quête de rédemption de ses personnages, notamment des vétérans de l’armée américaine qui se retrouvent de l’autre côté de la frontière (et même du mur maintenant…), ayant été expulsés comme des malpropres, pour différentes raisons. Mais aussi par l’omniprésence de la mort, qui fait peur ou fascine, qu’on brave ou qu’on cherche à maîtriser, et qui suscite fantasmes et espérance en un au-delà. 

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Tijuana Bible, un film de Jean-Charles Hue

lundi 3 août 2020

Terrible jungle : une comédie rafraîchissante pour l’été



Eliott est un jeune anthropologue, qui vit dans l’ombre de sa mère possessive, elle-même anthropologue renommée, reçoit une bourse qui lui permet d’aller étudier un peuple reculé d’Amazonie, les Otopis. Sans nouvelle de sa part, sa mère inquiète décide de partir à sa recherche. 

Terrible jungle est une comédie qui n'a pas d'autre ambition que de faire rire... et il faut avouer que ça fonctionne plutôt, même si ça n'a rien de très original. La veine comique est plutôt celle de la dérision, parfois absurde ou cynique, pour une comédie loufoque sympathique. 
 
Précisons que Jonathan Cohen est très drôle en lieutenant-colonel de gendarmerie crétin et fleur bleue, et Catherine Deneuve toujours incroyable, en pince sans rire pour un personnage qu’on adore détester. 

Une comédie rafraîchissante pour l’été ! 

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Terrible jungle, un film français de Hugo Benamozig et David Caviglioli

The Climb : une histoire d'amitié très drôle et touchante


Kyle et Mike sont deux amis inséparables. Jusqu’au jour où Mike révèle à Kyle qu’il a couché avec sa fiancée, avec laquelle il s’apprête à se marier… Leur amitié est brisée instantanément. Jusqu’à ce qu’un événement dramatique les réunisse à nouveau. 

The Climb n’est pas un buddy movie ou un film de mecs, c’est une histoire d’amitié entre deux hommes très différents, chacun avec ses failles et ses fragilités, deux hommes parfois énervants mais attachants. C’est l’histoire d’une amitié pas toujours facile, parfois même toxique mais qui, sans cesse, renaît et traverse les épreuves. Le film pose même, finalement, la question : l’amitié est-elle plus forte que l’amour ? Ou est-elle tout simplement une des formes de l’amour ou une composante essentielle de l’amour ? 

Et c’est très drôle ! Grâce aux dialogues, aux situations rencontrées, aux personnages principaux et à ceux qui les entourent… Il y a quelques scènes mémorables (notamment un enterrement et un mariage !). L’humour est parfois acide, cruel mais pas cynique. Il y a au contraire une vraie tendresse pour les personnages, malgré tous leurs défauts. Le scénario, signé par Kyle Marvin et Michael Angelo Covino, les deux acteurs principaux du films (et qui portent le même prénom que leur personnage… on imagine que l’histoire est assez personnelle !) est remarquablement écrit. Il est chapitré et contient plusieurs ellipses pour nous raconter cette histoire d’amitié vraiment touchante. 

C’est Michael Angelo Covino qui réalise le film. C’est son premier film en tant que réalisateur et c’est remarquablement fait, et même souvent assez virtuose, avec de nombreux plans séquence, souvent assez sophistiqués (celui lors de la fête de Noël est impressionnant). Ajoutez à cela plusieurs références au cinéma français des années 70 et des intermèdes musicaux improbables et vous obtenez un film au ton très original. 

Le thème principal du film est, bien-sûr, l’amitié. Mais il parle aussi, avec sensibilité mais sans tomber dans les bons sentiments, de la famille, de la recherche du bonheur, de la masculinité… Si on rit beaucoup dans cette comédie, elle n’est pas pour autant superficielle, loin de là. 

Un vrai coup de coeur pour moi !

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The Climb, une film américain réalisé par Michael Angelo Covino