lundi 25 octobre 2021

First Cow : un anti-western intimiste, sobre et réaliste, qui revisite le mythe fondateur américain

 
★★★☆

Un film étonnant, une sorte d’anti-western intimiste, sobre et réaliste. Un western sans les poncifs du genre pour une évocation sans concession de la vie des pionniers. Le rythme est lent, contemplatif, le procédé assez minimaliste, au risque d’être un peu aride parfois, mais les images sont très belles.

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Illusions perdues : une adaptation brillante de Balzac, cynique et cruelle, et contemporaine

 
★★★★

La mise en scène de Xavier Giannoli est flamboyante, au service d’une satire acerbe des mondanités hypocrites de la noblesse et des pratiques d’une presse à la recherche des bons mots et des recettes publicitaires. Ce récit résonne d’une façon très contemporaine à l’heure du buzz, des fake news et de la quête effrénée de célébrité

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lundi 18 octobre 2021

Le dernier duel : des pratiques barbares, qui gardent une résonance contemporaine...


★★★☆

Le film dépeint un Moyen-Âge violent où les femmes n’ont pas le droit au chapitre, où elles sont perçues comme foncièrement séductrices et donc dangereuses, et où elles n’ont qu’à se taire et subir la violence des hommes qui, eux, se disputent le pouvoir et la gloire, et ne pensent qu’à défendre leur honneur. Des pratiques barbares d'un autre âge, certes, mais qui gardent une vraie résonance contemporaine.

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Julie (en 12 chapitre) : entre comédie et drame, le portrait d’une jeune femme d’aujourd’hui

★★★☆

Derrière le portrait sensible et souvent empreint de nostalgie, entre comédie romantique et mélodrame, entre légèreté et tragique, le film a une véritable dimension existentielle. Il parle de la vie, de l’amour, de la mort. Il parle, aussi, du temps qui passe, du temps qui nous file entre les doigts, qu’on aimerait arrêter ou qui nous rattrape…

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vendredi 15 octobre 2021

Eiffel : une tour monumentale plombée par un drame amoureux

 
★★☆☆

Même si l'hypothèse romanesque est séduisante - Adrienne, un amour de jeunesse qui ressurgit et inspire à l'architecte son projet d’une tour en forme de A - la balance du film penche trop du côté de ce drame amoureux, traité somme toute de façon assez convenue.

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lundi 11 octobre 2021

Eugénie Grandet : une belle adaptation de Balzac

 

Eugénie Grandet est librement inspiré du roman de Balzac. Marc Dugain, le réalisateur, tout en gardant le ton acerbe de cette comédie noire, s’autorise quelques écarts pour en proposer une version plus contemporaine, avec en particulier une fin bien différente du roman.

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Tralala : une comédie musicale dépareillée aux allures de fable décalée et un peu kitsch

 

Une comédie musicale aux allures de fable décalée et un peu kitsch. Les chansons sont composées par plusieurs artistes, et non des moindres, mais ça finit par donner un film musical dépareillé, un peu perturbant.

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dimanche 10 octobre 2021

Mourir peut attendre : une conclusion cohérente et satisfaisante, mais qui aurait pu mieux faire

 

★★★☆

D’une certaine façon, ce dernier film est cohérent avec les précédents et clôt la série de manière plutôt convaincante. Il ose aller jusqu’au bout d’un cycle qui a rebattu les cartes de la franchise, avec un James Bond plus sombre, tourmenté et fragile.

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jeudi 7 octobre 2021

Le sommet des dieux : une animation grandiose et vertigineuse

★★★★

Adaptation française d’un manga de Jirô Taniguchi, Le sommet des dieux est un film d’animation de toute beauté. Son esthétique est inspirée du manga d’origine mais Patrick Imbert, le réalisateur, se l’est complètement appropriée. Et c’est formidablement réussi !
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lundi 4 octobre 2021

Les intranquilles : l'amour à l'épreuve d'une maladie dont on ne guérit pas

 

★★★★

Les intranquilles est un drame intime poignant mais aussi et surtout une histoire d'amour bouleversante, à l'épreuve terrible d'une maladie dont on ne guérit pas. Le film est illuminé par l’interprétation de ses deux acteurs principaux.

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Cette musique ne joue pour personne : tout le monde a droit à l'amour !

 

★★★☆

Cette musique ne joue pour personne (quel joli titre !) est une comédie un peu foutraque, une fable surréaliste et mélancolique dont la morale pourrait être : tout le monde a droit à l’amour… y compris des malfrats capables de violence gratuite !

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