lundi 11 octobre 2021

Eugénie Grandet : une belle adaptation de Balzac

 

Eugénie Grandet est librement inspiré du roman de Balzac. Marc Dugain, le réalisateur, tout en gardant le ton acerbe de cette comédie noire, s’autorise quelques écarts pour en proposer une version plus contemporaine, avec en particulier une fin bien différente du roman.

(critique complète ci-dessous ou ici)

Félix Grandet, grâce à son sens des affaires et son avarice très prononcée, a fait fortune à Saumur. Mais il fait croire à tout le monde, à commencer par sa femme et sa fille Eugénie, qu’ils ne sont pas riches du tout. Certains à Saumur ne sont pas dupes et voient en Eugénie le plus beau parti de la ville... L’arrivée de Charles, le neveu de Félix, va changer la donne. Eugénie et Charles s’éprennent l’un de l’autre. Le père Grandet s’arrange pour éloigner son neveu le plus vite possible mais entre dans une colère monstre quand il apprend que sa fille a donné à Charles les pièces d’or qu’elle recevaient à chaque anniversaire comme cadeau de son père… 

Comme précisé au début du film, Eugénie Grandet est librement inspiré du roman d'Honoré de Balzac. Marc Dugain, le réalisateur, tout en gardant le ton acerbe de cette comédie noire autour de l'avarice et du patriarcat, s’autorise quelques écarts pour en proposer une version plus contemporaine, avec en particulier une fin bien différente du roman, plus explicitement féministe qui, sur le fond, n’est pas inintéressante… mais qui entre un peu en dissonance avec le reste de l'histoire. 

La reconstitution historique est remarquable : les décors, les costumes, la lumière. C’est magnifique. La réalisation est précise, même si le tout est un peu froid… mais ça ne dessert pas une histoire comme celle d’Eugénie Grandet. Enfin, la troupe de comédiennes et comédiens est excellente, à commencer par Olivier Gourmet, génial dans son interprétation d’un Félix Grandet absolument détestable. 

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Eugénie Grandet, un film de Marc Dugain


1 commentaire:

  1. Bonjour, moi aussi, j'ai apprécié ce film très sobre avec un Olivier Gourmet formidable. Et tant pis, si Dugain a pris des libertés avec le roman (surtout la fin). Bonne journée.

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