La scène d’ouverture est assez saisissante, au ralenti, sans dialogue à part quelques cris, sur un fond de musique sacrée. Le début du film est vraiment réussi, et puis le récit patine un peu, il perd beaucoup de sa tension. Heureusement, le film est sauvé par une scène finale tout à fait remarquable.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Après avoir violemment agressé sa mère, Margaret doit se soumettre à une mesure d’éloignement. En attendant son procès, elle n’a plus le droit d’entrer en contact avec sa mère ni de s’approcher à moins de 100 mètres de la maison familiale, et ceci pour une durée de trois mois. Margaret a du mal à s’y soumettre… alors sa petite soeur, Marion, décide de peindre une ligne circulaire à 100 mètres de la maison, pour matérialiser la limite à ne pas franchir.
La ligne est le portrait d’une famille dysfonctionnelle, avec une mère instable, excessive et culpabilisatrice, et l’une des trois filles qui ne peut contrôler sa violence. La scène d’ouverture est assez saisissante, au ralenti, sans dialogue à part quelques cris, sur un fond de musique sacrée. Le début du film est vraiment réussi, et puis le récit patine un peu, il perd beaucoup de sa tension. Comme si cette ligne tracée était une fausse bonne idée de scénario. Et puis, petit à petit, c’est Marion, la petite soeur, qui vient au centre du récit, mais j’ai trouvé sa crise mystique assez peu crédible.
Heureusement, le film est sauvé par une scène finale tout à fait remarquable. Elle arrive à exprimer mieux que tout au long du film, l’éloignement et l’incommunicabilité entre la mère et sa fille. Dans cette scène finale, l’éloignement est bien plus prégnant que celui qui était imposé par le juge et matérialisé par la ligne. Voilà qui nous fait regretter que le film ne se soit pas plus centré sur la relation entre Margaret et sa mère… Dommage que le film ne tienne pas toutes les promesses de sa scène d'ouverture.
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