Le chemin d’une jeune femme adoptée toute petite, en quête de ses racines et de son identité. Mais son parcours est chaotique, entre actes manqués, hésitations, refoulement, fuite, attitudes autodestructrices, attente et espoir… Un récit imprévisible, un peu comme l'héroïne du film.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Freddie est née en Corée mais elle a été adoptée par un couple français. A 25 ans, sur un coup de tête, elle retourne pour la première fois en Corée et se lance à la recherche de ses parents biologiques et de ses origines, dans un pays, une langue, une culture qu’elle ne connaît pas du tout.
Retour à Séoul évoque le chemin d’une jeune femme adoptée toute petite, en quête de ses racines et de son identité. Mais son parcours est chaotique, entre actes manqués, hésitations, refoulement, fuite, attitudes autodestructrices, attente et espoir… Le scénario est assez elliptique, s’autorisant quelques sauts importants dans le temps, sans explication, comme pour accentuer un récit imprévisible, un peu comme l'héroïne du film.
Le film veut montrer la complexité, psychologique et existentielle, de l’expérience d’une adoption internationale, coupant un enfant de ses racines. Et au-delà, il évoque la difficulté universelle d’une quête de soi qui n’est jamais vraiment terminée, mais qui peut être rendue plus tortueuse par certaines circonstances de la vie.
A noter enfin que Park Ji-Min, dont c’est le premier rôle au cinéma, est une étonnante révélation du film. Intense et juste.
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