jeudi 22 mai 2025

La venue de l'avenir : Une fantaisie nostalgique qui fait du bien

 

Un feel-good movie à la française, sous la forme d’une fantaisie nostalgique. C’est un film qui assume sa légèreté et dont l’intention est avant tout de faire du bien. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’est pas fait avec sérieux.

(critique complète ci-dessous ou ici)

Une trentaine de personnes ayant une ancêtre en commun apprennent qu’ils vont recevoir en héritage une maison abandonnée depuis 1944. Quatre d’entre eux sont chargés d’en faire l’état des lieux. Ils vont alors découvrir des trésors cachés et se mettre sur les traces de la mystérieuse Adèle, qui a quitté sa Normandie natale à 20 ans pour retrouver sa mère à Paris… 

Un feel-good movie à la française, sous la forme d’une fantaisie nostalgique. Car c’est bien incontestablement la nostalgie qui domine le film, avec une invitation à prendre le temps de regarder en arrière, de découvrir ses racines, d’explorer les liens qui nous unissent aux autres, comme autant de démarches nécessaires à la compréhension de sa propre identité. 

Toutefois, le film le fait avec légèreté et fantaisie, en prenant quelques libertés malicieuses avec des personnages historiques bien connus, en s’amusant des contrastes entre la vie d'aujourd'hui et celle d’il y a 130 ans, en souriant même de la nostalgie elle-même, notamment en mettant dans la bouche d’un personnage de 1895 un dialogue qui semble sorti de la bouche d’un ancien d’aujourd’hui… 

Nostalgie, tendresse et fantaisie sont donc les maîtres-mots du film. D'autant que le récit nous transporte au moment même où le cinéma est inventé. Certains diront sans doute que le bonbon est un peu trop sucré à leur goût… je peux le comprendre. Mais c’est un film qui assume sa légèreté et dont l’intention est avant tout de faire du bien. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’est pas fait avec sérieux. La reconstitution du Paris de la fin du XIXe siècle est ainsi une très jolie réussite.

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La venue de l'avenir, un film de Cédric Klapisch
avec Suzanne Lindon, Abraham Wapler, Vincent Macaigne


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