Le film est trop sérieux, trop long, avec des dialogues souvent assez pathétiques, le tout couronné par un épilogue qui frise le ridicule dans sa grandiloquence. Mais il y a deux morceaux de bravoure qui sauvent (un peu) le film.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Ethan Hunt et son équipe se lancent dans une véritable course contre la montre pour neutraliser l’Entité, une intelligence artificielle redoutable et toute-puissante qui menace de détruire l’humanité.
Ce Mission : Impossible 8 est la suite directe du précédent film de la franchise. Le scénario multiplie les incohérences mais ça ce n’est pas forcément grave pour ce type de film, ça fait même partie du genre. Le problème, c’est que le film est trop sérieux, trop long, avec des dialogues souvent assez pathétiques, le tout couronné par un épilogue qui frise le ridicule dans sa grandiloquence. Sans compter qu’il y a un vrai problème de méchant… l’Entité est une IA impersonnelle, et son messager Gabriel est caricatural et sans envergure. Remarquez que le gentil aussi pose problème : Tom Cruise n’a jamais élevé autant, et sans finesse, au rang de Messie sauvant l’humanité.
Et pourtant, tout n’est pas à jeter dans le film. Il y a deux morceaux de bravoure qui sauvent (un peu) le long-métrage : le final vertigineux dans les airs et, surtout, un épisode sous-marin à couper le souffle. Ces deux longues scènes hyper-spectaculaires procurent un vrai plaisir de film d’action. Heureusement qu’elles sont là parce que le reste n’a pas grand intérêt...
Cet épisode 8 de la franchise au cinéma est clairement un des moins bons. Il est peut-être temps que ça s’arrête…
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