mercredi 1 octobre 2025

Marche ou crève : Une longue allégorie sociale et dystopique assez lourdingue

 

Cette longue marche est en réalité une allégorie sociale, voire métaphysique, mais que j’ai trouvée assez lourdingue, du moins sans finesse. L’idée de départ était pourtant intrigante...

(critique complète ci-dessous ou ici)

Ray Garraty s’est engagé pour participer à la “Longue Marche”, une compétition particulière, diffusée en direct à la télévision et encadrée par des militaires. Avec des dizaines d’autres jeunes gens, ils doivent marcher avec pour seule contrainte de ne jamais s’arrêter, ni même trop ralentir, au risque d’être éliminés… de façon radicale. Il ne doit en rester qu’un. 

Adaptation d’un roman du jeune Stephen King, Marche ou crève nous transporte dans un univers dystopique dont on ne sait presque rien, ce qui n’est pas forcément un problème. Cette longue marche est en réalité une allégorie sociale, voire métaphysique, mais que j’ai trouvée assez lourdingue, du moins sans finesse. L’idée de départ était pourtant intrigante mais le récit est bavard, avec des personnages sans profondeur, dans une histoire très calibrée et ponctuée de bons sentiments pas très heureux, jusqu'à un dénouement attendu et bancal. 

Les plans les plus intéressants du film sont lorsque la caméra s’attarde au bord de la route, avec les quelques curieux qui observent le cortège, des plans témoignant d’un pays délabré dont on aurait voulu savoir un peu plus… 

J’ai terminé le film presque aussi fatigué que les marcheurs, à l’issue d’un récit qui m’a paru très long et qui ne m’a jamais embarqué. 

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Marche ou crève, un film de Francis Lawrence
avec Cooper Hoffman, David Jonsson, Garrett Wareing

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