Une mise en scène très esthétique, d’excellents acteurs, un cadre original pour un thriller en huis-clos, avec ses enjeux de pouvoir et ses jeux d’influence… Le problème, c’est que le scénario se révèle quand même assez abracadabrantesque.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Lorsque le pape décède de façon assez soudaine, c’est le cardinal Lawrence qui est chargé d’organiser le conclave pour élire le nouveau souverain pontife. Alors que les stratégies et les tractations se mettent en place, des révélations sur un ultime entretien du pape avant sa mort met en évidence l’existence d’un secret qui pourrait bien changer la donne.
Une mise en scène très esthétique, d’excellents acteurs, un cadre original pour un thriller en huis-clos, avec ses enjeux de pouvoir et ses jeux d’influence… ça fait beaucoup d’atouts pour un film. Et ça commence plutôt bien, avec même quelques éléments intéressants sur le fond, autour de la foi et du doute.
Le problème, c’est que le scénario se révèle quand même assez abracadabrantesque. Il faut avouer que le twist final est inattendu mais on doit quand même avaler pas mal de couleuvres pour arriver jusque là. Malgré un propos qui manque de finesse et quelques rebondissements incongrus, le film reste divertissant. Mais il aurait pu être bien plus que cela. Finalement, ce thriller est aussi une farce, d’une certaine façon, mais qui se prend sans doute un peu trop au sérieux...
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