Un film introspectif troublant sur la mémoire, la culpabilité et le remords. Le film évoque les confessions d’un homme au seuil de la mort, bien décidé à libérer sa conscience devant celle qu’il aime.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Leonard Fife est un célèbre documentariste. Âgé et très malade, il accorde une ultime interview à l’un de ses anciens élèves pour dire toute la vérité sur sa vie. Il veut absolument que cette confession soit filmée en présence de sa dernière épouse, à laquelle il est marié depuis 30 ans.
Oh, Canada est un film introspectif troublant sur la mémoire, la culpabilité et le remords. Le film évoque les confessions d’un homme au seuil de la mort, bien décidé à libérer sa conscience devant celle qu’il aime.
Le récit brouille les pistes, avec des anachronismes visuels (le Leonard âgé se retrouve parfois à l’image à la place du jeune Leonard), un va-et-vient constant entre passé et présent, plusieurs formats d’images, en couleur ou en noir et blanc... Et puis il y a la maladie de Leonard et on se demande si son récit est fidèle à la réalité ou pas. Tout cela entretient le trouble chez le spectateur.
C’est un film sur la part de mystère de nos vies, la réalité toujours subjective des souvenirs, la part de culpabilité et de remords qu’on peut traîner derrière soi, le besoin de pardon.
Richard Gere est absolument remarquable dans le rôle de cet homme en quête de rédemption au seuil de la mort.
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