Un manifeste féministe sous la forme d’une fable trash, qui pousse les curseurs au maximum. C’est flashy, cru, burlesque, parfois gore, avec une pointe de fantastique et pas mal d’humour noir.
(critique complète ci-dessous ou ici)
En pleine canicule, à Marseille, trois jeunes femmes sont dans un appartement : l’excentrique Ruby, qui est camgirl, Nicole, plus sage, qui essaye d’écrire son premier roman, et Elise, une actrice un peu déboussolée. Elles observent leur mystérieux voisin d’en face, très attirant au demeurant. Jusqu’à ce qu’il les invite à venir boire un verre chez lui…
Les femmes au balcon est un manifeste féministe sous la forme d’une fable trash, qui pousse les curseurs au maximum. C’est flashy, cru, burlesque, parfois gore, avec une pointe de fantastique et pas mal d’humour noir. Mais il y a aussi quelques scènes très réalistes, qui sont d’autant plus fortes, par contraste, pour évoquer différentes formes de violence à l'égard des femmes. Et cela dès la scène d’ouverture.
Certes, ça va un peu dans tous les sens. Le film se disperse voire s’éparpille mais ça ne manque pas de panache ! Il y a une dimension cathartique dans ce récit qui appuie là où ça fait mal, pour dénoncer la masculinité toxique et revendiquer la liberté pour les femmes, toutes les femmes.
Les trois actrices au centre du film, dont la réalisatrice, s’en donnent à cœur joie !
Enfin, faut-il le préciser : le film est pour un public averti…
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