(critique complète ci-dessous ou ici)
Totone, 18 ans, passe l’essentiel de son temps avec ses potes, à boire des bières et écumer les bals dans le Jura. Mais, privé brutalement de son père, il doit désormais s’occuper de sa petite sœur de 7 ans et trouver un moyen de gagner sa vie. Il se dit alors qu’il va fabriquer le meilleur comté et remporter la médaille d’or du concours agricole, et empocher 30 000 euros.
Vingt dieux est une chronique rurale, vive et bienveillante, enracinée dans le terroir jurassien mais pas pour autant enfermée dans un régionalisme exclusif. L’histoire que le film nous raconte a quelque chose d’universel, en parlant d’amitié, d’amour, d’entrée dans l'âge adulte… mais tout cela avec l’accent du Jura et le goût du Comté.
Les personnages, incarnés par de jeunes acteurs non professionnels, sont attachants, y compris dans leurs failles et leurs maladresses. Il y a notamment quelques très jolies scènes évoquant la relation entre le frère et sa petite sœur, qu’on aurait presque voulu voir un peu plus développée dans le film.
Ce premier film de Louise Courvoisier est une jolie réussite, sincère et authentique, et témoigne d’un savoir-faire remarquable dans la réalisation. Une jeune cinéaste à suivre, assurément !
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