jeudi 5 décembre 2024

Animale : Entre néo-western et conte fantastique féministe

 

En plaçant cette jeune femme seule dans un milieu d’hommes, on soupçonne dès le début du film une intention féministe. Et c’est bien le cas… mais on ne comprend pleinement la portée féministe du récit qu’à la fin de l’histoire.

(critique complète ci-dessous ou ici)

Nejma s’entraîne dur pour réaliser son rêve :défier les taureaux dans l’arène et remporter la prochaine course camarguaise, dans un univers pourtant très masculin. Au cœur de la saison, des disparitions suspectes inquiètent les habitants. Tout le monde en est convaincu ; une bête sauvage rôde et il faut l’abattre. 

En plaçant cette jeune femme seule dans un milieu d’hommes, on soupçonne dès le début du film une intention féministe. Et c’est bien le cas… mais on ne comprend pleinement la portée féministe du récit qu’à la fin de l’histoire. Dans cette dernière partie du film, la dimension fantastique et symbolique prend toute sa force, avec quelques scènes marquantes. 

Le film est, certes, imparfait : tout ne fonctionne pas dans le scénario. Mais l'idée est forte et audacieuse, l’ambiance du film convaincante et originale, entre néo-western camarguais et conte fantastique, tendance body horror. Et Oulaya Amamra, dans le rôle de Nejma, est remarquable d’intensité.

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Animale, un film de Emma Benestan
avec Oulaya Amamra, Damien Rebattel, Vivien Rodriguez

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