★★★★
C'est bien sûr d'abord un film de science-fiction. (...) C'est aussi, dans sa forme, un film de guerre. (...) Mais c'est surtout une fable humaniste et universaliste. (...) D'un point de vue technique et visuel, c'est une réussite totale. Les effets spéciaux sont impressionnants, au service d'une vision inventive du futur, dans des décors parfois assez époustouflants.
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Le film est construit selon un dispositif d'une grande sobriété, filmant les débats, les réactions des uns et des autres, laissant toute sa place à la parole, et ceci est d'autant plus important pour un procès qui ne repose finalement que sur la parole de l'accusé et des témoins. La réalisation de Cédric Kahn est intelligente et immersive.
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Dogman signe le retour inespéré de Luc Besson… On retrouve un peu le cinéma qu’on aimait dans ses premiers films, avec ses défauts certes, mais aussi sa générosité et ses anti-héros marginaux mais attachants. (...) Et surtout, le film est porté par un acteur génial, Caleb Landry Jones, qui est tout simplement phénoménal dans Dogman.
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★★☆☆
Voilà un film que j’aurais voulu aimer… Et il faut le dire : les images sont très belles, vraiment. Parfois à couper le souffle. Mais c'est long, très long… trop long. (...) La quête existentielle du personnage principal a eu du mal à me passionner. Et la fin me laisse… sur ma faim.
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Une romance tragicomique racontée avec une pudeur qui sied à merveille à ces deux personnages timides et empruntés. Le film va à l'essentiel, peu de dialogues, des ellipses dans le récit. Le tout est racontée avec mélancolie et tendresse, c'est drôle et tragique à la fois, et il en ressort finalement un vrai message d'espoir… mais un espoir fragile.
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Acide est un film catastrophe efficace, qui s'appuie sur les peurs écologiques d'aujourd'hui. C'est presque un film de monstre, où la pluie acide fait office de créature invisible et destructrice, qui dévore tout sur son passage. La seule issue possible est la fuite… en espérant passer entre les gouttes.
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Une chronique sociale (et scolaire) juste et bienveillante. Certains diront sans doute que tout est un peu trop lisse… Mais on sent que Thomas Lilti veut encore y croire. Il veut surtout rendre hommage à une profession qui souffre encore de clichés et d'un manque de considération sociale. Et sur ce point, c’est tout à fait réussi.
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Le film est drôle, foutraque, poétique, inventif… mais il est aussi, un peu, angoissé et tourmenté, à l’image de son héros, qui décide d’arrêter son traitement du jour au lendemain alors qu’il souffre de troubles bipolaires. Pierre Niney, en véritable alter ego du réalisateur, est assez génial, drôle, hyperactif, perdu, insupportable, angoissé, bref, énervant et attendrissant à la fois.
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Le film se veut sulfureux… mais pour ça, il aurait fallu un peu plus de subtilité. J'ai trouvé que le film n’en avait pas beaucoup, qu’il était laborieux (les longs gros plans sur les visages ne suffisent pas à rendre un film intense…), peu crédible, avec un ado agaçant, un mari naïf et une femme qui n’inspire guère autre chose que de l’antipathie.
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Une chronique sociale engagée et militante sur le mal-logement. Le film pose de vraies questions pertinentes qui font réfléchir et interrogent notre responsabilité collective et individuelle. Mais il souffre quand même d'un didactisme appuyé et démonstratif qui finit par le desservir.
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Un beau portrait de femme qui s’autorise une seconde chance, doublé d'une jolie chronique familiale qui sonne juste, avec beaucoup de tendresse pour ses personnages. Le réalisateur, Nathan Ambrosioni (à peine 24 ans !) impressionne par la précision de sa mise en scène et la justesse du scénario d'un film qu'il a écrit, réalisé et monté.
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★★★☆
