Une chronique sociale engagée et militante sur le mal-logement. Le film pose de vraies questions pertinentes qui font réfléchir et interrogent notre responsabilité collective et individuelle. Mais il souffre quand même d'un didactisme appuyé et démonstratif qui finit par le desservir.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Inès est menacée d’être expulsée de son appartement avec Adam, son fils de 14 ans. A la recherche d’un emploi, elle est prise à l’essai chez Anti-Squat, une société qui loge des personnes dans des immeubles inoccupés pour protéger ces derniers des squatteurs. Sa mission sera de recruter les résidents et veiller au respect d’un règlement strict. Elle devra par ailleurs loger elle-même avec les résidents… et comme les enfants sont interdits, elle va devoir s’organiser avec Adam.
Anti-Squat est une chronique sociale engagée et militante sur le mal-logement. Le film fait référence à la loi ELAN datant de 2018, dont l’article 29 autorise les propriétaires à confier leurs locaux inoccupés à des sociétés anti-squat. L’histoire qui nous est racontée souligne les effets pervers d'une loi qui, au premier abord, pouvait sembler positive. Il démontre que, quelle que soit la législation, il y aura toujours des personnes qui trouveront le moyen d'utiliser la précarité à leur avantage…
Le film pose de vraies questions pertinentes qui font réfléchir et interrogent notre responsabilité collective et individuelle. Mais il souffre quand même d'un didactisme appuyé et démonstratif qui finit par le desservir. Comme par exemple, quand Adam doit, comme par hasard, réviser un examen sur la résistance et la collaboration pendant la deuxième guerre mondiale… #pointdeGodwin
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