Dogman signe le retour inespéré de Luc Besson… On retrouve un peu le cinéma qu’on aimait dans ses premiers films, avec ses défauts certes, mais aussi sa générosité et ses anti-héros marginaux mais attachants. (...) Et surtout, le film est porté par un acteur génial, Caleb Landry Jones, qui est tout simplement phénoménal dans Dogman.
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Douglas est arrêté au volet d’un camion, travesti en femme, le véhicule rempli de chiens. La police fait appel à Evelyn, une psychiatre, pour évaluer l’état de santé mentale de Douglas. Ce dernier va alors lui raconter sa vie, en commençant par son enfance douloureuse, avec un père violent qui a même fini par l’enfermer dans une cage avec ses chiens, pendant plusieurs années
Dogman signe le retour inespéré de Luc Besson, étant donné la qualité très relative de tous ses derniers films… On retrouve un peu le cinéma qu’on aimait dans ses premiers films, avec ses défauts certes, mais aussi sa générosité et ses anti-héros marginaux mais attachants, et ses quelques scènes d’action violente pour lesquelles il a un savoir faire. Il faut prendre Dogman comme une fable, ce qui permet de passer outre les invraisemblances, qui ne manquent pas dans l'histoire. Le film n'échappe pas toujours aux excès du cinéma de Besson, avec une générosité qui confine parfois à la naïveté, et une certaine grandiloquence parfois, surtout vers la fin du film.
Mais la partie la plus intéressante du film est sans doute sa partie médiane, lorsque le personnage de Douglas trouve, d'abord dans le théâtre, puis dans le travestissement, une voie d'épanouissement possible, protégé par le masque du costume et du maquillage, avec pour point d'orgue une scène époustouflante de numéro de travesti en Edith Piaf.
Et surtout, le film est porté par un acteur génial, Caleb Landry Jones, qui est tout simplement phénoménal dans Dogman. On avait déjà été impressionné par son rôle de tueur de masse dans Nitram (qui lui avait valu un prix d’interprétation à Cannes). Il prouve encore quel acteur extraordinaire il est.
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avec Caleb Landry Jones, Jojo T. Gibbs, Christopher Denham
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