Une chronique sociale (et scolaire) juste et bienveillante. Certains diront sans doute que tout est un peu trop lisse… Mais on sent que Thomas Lilti veut encore y croire. Il veut surtout rendre hommage à une profession qui souffre encore de clichés et d'un manque de considération sociale. Et sur ce point, c’est tout à fait réussi.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Benjamin, qui doit écrire une thèse en physique, fait sa rentrée : cette année il sera professeur de mathématiques, vacataire dans un collège. Il fait la connaissance de Pierre, Meriem, Fouad, Sophie, Sandrine, Alix et Sofiane, un groupe d’enseignants soudés. Et surtout, il doit très vite trouver sa place en tant que prof et faire face aux défis de l’enseignement en collège, entre discipline et pédagogie.
Après Hypocrate (film et série), Première année et Médecin de campagne, Thomas Lilti quitte le milieu médical pour s’intéresser à un autre service public, l’école, et plus précisément le collège. On retrouve tout à fait le ton de ses précédents films, pour une chronique sociale (et scolaire) juste et bienveillante.
Certains diront sans doute que tout est un peu trop lisse… Et c’est vrai que je ne suis pas sûr que la belle solidarité et la camaraderie entre profs dans le film soit représentative de ce qui se passe dans tous les collèges… Mais on sent que Thomas Lilti veut encore y croire. Il veut surtout rendre hommage à une profession qui souffre encore de clichés et d'un manque de considération sociale. Et sur ce point, c’est tout à fait réussi.
Le film n'occulte pas les difficultés, que ce soient les doutes et les questionnements des profs, ou les incohérences et les manquements d'un système scolaire qui peut sembler à bout de souffle. Mais il veut rester résolument optimiste. On ne va pas s'en plaindre.
Au fur et à mesure de ses films, et de sa série, Thomas Lilti s’est entouré d’une troupe d’acteurs et d’actrices dont on retrouve une bonne partie ici. Il y a indéniablement un effet de bande dans ce film choral, avec d'excellents comédiens et comédiennes, dont Vincent Lacoste en éternel petit nouveau, William Lebghil toujours drôle, Adèle Exarchopoulos très juste, et François Cluzet touchant dans le rôle d’un prof en fin de carrière.
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