mercredi 13 septembre 2023

L'été dernier : un film plus laborieux que sulfureux

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Le film se veut sulfureux… mais pour ça, il aurait fallu un peu plus de subtilité. J'ai trouvé que le film n’en avait pas beaucoup, qu’il était laborieux (les longs gros plans sur les visages ne suffisent pas à rendre un film intense…), peu crédible, avec un ado agaçant, un mari naïf et une femme qui n’inspire guère autre chose que de l’antipathie.

(critique complète ci-dessous ou ici)

Anne est avocate. Elle vit avec son mari, Pierre, et leurs deux filles de 6 et 7 ans. Un jour, Théo, 17 ans, le fils de Pierre issu d’un précédent mariage, emménage chez eux. Peu de temps après, Théo dit à son père qu’il a une liaison avec Anne. Cette dernière nie catégoriquement… 

Je n’étais pas convaincu d’aller voir le film. Et puis j’ai vu que de nombreuses critiques (certes pas toutes) étaient dithyrambiques, et je me suis dit, pour Léa Drucker qui est une actrice formidable, pour l'expérience dérangeante d'un film ambigu et créant le malaise, et peut-être pour une étude du couple intéressante, on y va… Mais je n'ai rien eu de tout cela… sauf le malaise, mais moins pour l'histoire racontée dans le film que pour l'impression de perdre mon temps. 

Le film se veut sulfureux… mais pour ça, il aurait fallu un peu plus de subtilité. J'ai trouvé que le film n’en avait pas beaucoup, qu’il était laborieux (les longs gros plans sur les visages ne suffisent pas à rendre un film intense…), peu crédible, avec un ado agaçant, un mari naïf et une femme qui n’inspire guère autre chose que de l’antipathie. 

Et puis, ce qui est agaçant aussi, c'est l'impression dès le début de recevoir en pleine face des injonctions à ne pas juger les personnages. Alors je ne juge pas… mais je n’ai pas aimé le film. 

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L'été dernier, un film de Catherine Breillat
avec Léa Drucker, Samuel Kircher, Olivier Rabourdin

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