Une romance tragicomique racontée avec une pudeur qui sied à merveille à ces deux personnages timides et empruntés. Le film va à l'essentiel, peu de dialogues, des ellipses dans le récit. Le tout est racontée avec mélancolie et tendresse, c'est drôle et tragique à la fois, et il en ressort finalement un vrai message d'espoir… mais un espoir fragile.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Ansa et Holappa vivent comme ils peuvent, avec des petits boulots précaires, chacun de leur côté. Tous les deux sont réservés et solitaires. Un soir, ils se rencontrent dans un bar à karaoké, sans oser faire le premier pas pour aller plus loin. Mais l’un et l’autre vont essayer de se retrouver et de vivre leur amour.
Les feuilles mortes est une histoire d'amour, toute simple, pudique et touchante, avec le ton si particulier de Aki Kaurismäki et sa poésie singulière. De toute évidence, ces deux personnages introvertis qui se rencontrent par hasard sont faits l’un pour l’autre, et on souhaite qu’ils arrivent à vivre leur amour. Mais tout semble être contre eux. Que ce soient leurs problèmes personnels ou les obstacles qu’ils rencontrent, dans leur situation précaire, avec des patrons peu scrupuleux… et avec l’angoisse des échos de la guerre en Ukraine voisine. Bref, pas de quoi rêver au bonheur… et pourtant !
Cette romance tragicomique est racontée avec une pudeur qui sied à merveille à ces deux personnages timides et empruntés. Le film va à l'essentiel, avec une sobriété et une économie de moyens remarquables, peu de dialogues, des ellipses dans le récit. Le tout est racontée avec mélancolie et tendresse, c'est drôle et tragique à la fois, et il en ressort finalement un vrai message d'espoir… mais un espoir fragile.
Un film savoureux et tendre, qui se déguste avec délectation.
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