mercredi 13 mars 2024

Heureux gagnants : une comédie réjouissante à l’humour noir incisif

 ★★★☆

Une comédie à sketches, autour de quatre récits. Comme souvent dans ce genre de film, c’est forcément un peu inégal. Mais il faut avouer que l’humour noir et incisif de ces différentes histoires est tout à fait réjouissant. On assiste même à un vrai jeu de massacre. L’argent ne fait pas le bonheur, certes… mais en plus il rend fou !

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The Sweet East : un conte de fée désenchanté sur l'Amérique

 ★★★☆

Un road trip singulier, assez foutraque, un récit à la frontière du conte… mais qui serait un conte de fée désenchanté. Une sorte de récit initiatique d’une jeune femme un peu perdue, qui rencontre sur son chemin, un peu malgré elle, des personnages en marge, pas toujours très recommandables. Il ressort du film le portrait d’une Amérique fracturée, désabusée et inquiète.

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Chroniques de Téhéran : Portrait kafkaïen de l’Iran d’aujourd'hui

★★★★

Le film dresse un portrait kafkaïen de l’Iran d’aujourd'hui. On pourrait en effet se dire que chacune des situations est banale et que tout devrait se résoudre facilement. Mais rien n’est simple face à l’administration d’un régime autoritaire ou face à une personne en situation d’autorité qui se croit tout permis. Le procédé cinématographique est minimaliste mais redoutablement efficace.

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jeudi 7 mars 2024

La vie de ma mère : très joli film, entre sourires et larmes

 ★★★☆

Entre sourires et larmes, un très joli film porté par un formidable duo de comédiens. C’est avant tout une histoire d’amour... un amour filial entre une mère et son fils, amour contrarié par la maladie mentale. C’est un récit de retrouvailles, voire de réconciliation, un récit d’apprentissage pour découvrir comment se retrouver et continuer à s’aimer malgré la maladie.

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mercredi 6 mars 2024

La salle des profs : un microcosme en miroir de la société

★★★★

Un thriller social en milieu scolaire, une sorte de huis-clos où le collège apparaît comme un microcosme en miroir de la société. Un enchaînement de maladresses et de “petites” erreurs engendre une spirale délétère, sur fond de tensions sociales, de racismes et d’a prioris, dans un climat de suspicion, d’accusation et de dénonciation, de rumeurs… Intelligent et captivant.

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Bolero : un grand compositeur et son mystère

 ★★★★

Le film privilégie le portrait, l’évocation de l’homme et de son mystère, la plongée dans les affres de la création, avec un récit centré sur la composition du célèbre Bolero. Il évoque de façon très sensorielle le difficile processus de création artistique d’un musicien qui est sans cesse à l’écoute des sons, de la musique, du quotidien. Et le film s’écoule lentement, mélancolique, sensible.

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mercredi 28 février 2024

Débâcle : un film choc sur les traumatismes qui ne s’effacent pas

 

Une histoire terrible et bouleversante. Dès le début, on perçoit qu’Eva est une jeune femme marquée par un traumatisme profond. Le film va petit à petit nous révéler l’ampleur de ce traumatisme. La fin est un véritable choc, un moment éprouvant pour le spectateur. Ce récit douloureux est important pour parler des blessures profondes qui ne s’effacent jamais.

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Une vie : la leçon d'humanité d'un héros humble et discret

 ★★★☆

Cette histoire vraie, restée secrète pendant 50 ans, par discrétion et pudeur de Nicholas Winton lui-même, est évidemment très émouvante. La réalisation est classique mais le récit mérite d’être connu. Et quel bonheur de pouvoir encore voir Anthony Hopkins (86 ans !) au cinéma. Il est formidable dans l’incarnation de ce héros humble et discret, mais déterminé.

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La mère de tous les mensonges : une façon originale d’évoquer les traumatismes qu’on veut taire

★★★☆

Grâce à son dispositif original, entre documentaire et autofiction, et sa réalisation inventive, une certaine fantaisie, le film évoque un épisode douloureux et sombre de l’histoire marocaine, par le prisme d’une famille. Le film évoque ainsi de manière originale le poids de ces traumatismes qu’on veut taire, et des secrets de famille qu’on veut enfouir.

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Dune - deuxième partie : Tout simplement grandiose

 ❤❤❤❤

Visuellement époustouflant, le second volet de Dune est sombre, violent, épique, dramatique… comme le roman de Frank Herbert. Dans la lignée du premier film, Denis Villeneuve parvient de manière assez incroyable à réaliser ce qui semblait irréalisable : créer sur grand écran l’univers fascinant de Dune, avec toute sa richesse et son ambiguïté. Un spectacle grandiose.

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