Visuellement époustouflant, le second volet de Dune est sombre, violent, épique, dramatique… comme le roman de Frank Herbert. Dans la lignée du premier film, Denis Villeneuve parvient de manière assez incroyable à réaliser ce qui semblait irréalisable : créer sur grand écran l’univers fascinant de Dune, avec toute sa richesse et son ambiguïté. Un spectacle grandiose.
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Alors qu'il est réfugié avec sa mère parmi les Fremen, et que les Harkonen sont persuadés de sa mort, Paul est hanté par des rêves prémonitoires qui le troublent. Devra-t-il choisir entre son amour pour Chani et le destin qui semble l'appeler ? De plus en plus perçu comme l'élu de la prophétie par les Fremen, il est poussé à mener la révolte contre la famille Harkonen... où que cela puisse finalement le mener.
Visuellement époustouflant, le second volet de Dune est sombre, violent, épique, dramatique… comme le roman de Frank Herbert. Dans la lignée du premier film, Denis Villeneuve parvient de manière assez incroyable à réaliser ce qui semblait irréalisable : créer sur grand écran l’univers fascinant de Dune, avec toute sa richesse et son ambiguïté, mêlant mysticisme et manœuvres politiques, soif de pouvoir et de vengeance, manipulations, complots et fanatisme, avec une dimension quasi-mythologique.
On pourrait, certes, dire qu’il n’y a pas beaucoup d’humour (juste une ou deux petites touches)... mais je n’ai pas souvenir que l’humour soit très présent dans les romans de Herbert ! On pourrait dire aussi que l’histoire est un peu froide, et ne provoque pas énormément d’émotion… Enfin, il faut bien reconnaître que le film crée une fascination visuelle, voire une sidération, qui est une forme d’émotion. Car le film offre bien un spectacle tout simplement grandiose (surtout quand on le voit en IMAX, comme ce fut mon cas).
Les libertés prises par rapport au roman fonctionnent. En particulier en ce qui concerne la soeur de Paul (spoiler : dans le ventre maternel, elle est un foetus conscient, capable de communiquer avec sa mère /spoiler). Une innovation qui permet aussi au personnage de Jessica, incarnée par une excellente Rebecca Ferguson, d’avoir bien plus de place que dans le livre.
Le casting est royal, avec de nombreux nouveaux venus par rapport au premier film. Timothée Chalamet se révèle convaincant en Paul Atréides, incarnant remarquablement l’évolution du personnage, incapable de résister à son destin. Mention spéciale aussi à Javier Bardem qui rend le personnage de Stilgar très attachant, et Austin Butler, particulièrement flippant dans la peau du psychopathe Feyd-Rautha. Et Hans Zimmer a encore composé une bande originale dont il a le secret...
A l'instar d'un film comme Oppenheimer l'année dernière, Dune (partie 1 et 2) est l'exemple parfait d'un blockbuster ambitieux, intelligent et d'une puissance visuelle impressionnante.
Normalement, l’adaptation du troisième roman de Herbert, Le Messie de Dune, est prévue. Mais il faudra attendre un petit peu. Et on attendra, avec impatience !
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