Cette histoire vraie, restée secrète pendant 50 ans, par discrétion et pudeur de Nicholas Winton lui-même, est évidemment très émouvante. La réalisation est classique mais le récit mérite d’être connu. Et quel bonheur de pouvoir encore voir Anthony Hopkins (86 ans !) au cinéma. Il est formidable dans l’incarnation de ce héros humble et discret, mais déterminé.
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Prague, en 1938, alors que les nazis ont commencé à envahir la Tchécoslovaquie, un banquier londonien, Nicholas Winton, découvre la situation dramatique des réfugiés, et notamment des enfants, promis à une mort quasi-certaine. Il va alors organiser des convois vers l'Angleterre où 669 enfants, principalement des Juifs, trouveront refuge. Cette histoire vraie sera révélée au cours d’une émission télévisée, en 1988, où Nicholas Winton est appelé à témoigner, sans se douter que le public est constitué des enfants, désormais adultes, qui ont survécu grâce à lui.
Cette histoire vraie, restée secrète pendant 50 ans, par discrétion et pudeur de Nicholas Winton lui-même, est évidemment très émouvante. Tout comme la reconstitution de l’émission de télévision (dans laquelle on trouve d’ailleurs, parmi les figurants dans le film, de réels enfants sauvés dans cette histoire).
La réalisation, elle, est classique, le récit alternant des scènes en 1938 et d'autres 50 ans plus tard. C’est bien fait mais sans grande originalité. Mais de toute évidence, le récit mérite d’être connu. D’abord, bien-sûr, pour cette incroyable opération de sauvetage dont Nicholas Winton a été l’artisan (aidé par d’autres, à Prague et à Londres). Mais aussi pour l’évocation d’une période de l’histoire assez mal connue, juste avant le Deuxième Guerre Mondiale, alors que l’Europe pensait encore pouvoir éviter la guerre…
Et quel bonheur de pouvoir encore voir Anthony Hopkins (86 ans !) au cinéma. Il est formidable dans l’incarnation de ce héros humble et discret, mais déterminé.
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