mercredi 28 février 2024

Débâcle : un film choc sur les traumatismes qui ne s’effacent pas

 

Une histoire terrible et bouleversante. Dès le début, on perçoit qu’Eva est une jeune femme marquée par un traumatisme profond. Le film va petit à petit nous révéler l’ampleur de ce traumatisme. La fin est un véritable choc, un moment éprouvant pour le spectateur. Ce récit douloureux est important pour parler des blessures profondes qui ne s’effacent jamais.

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Une vie : la leçon d'humanité d'un héros humble et discret

 ★★★☆

Cette histoire vraie, restée secrète pendant 50 ans, par discrétion et pudeur de Nicholas Winton lui-même, est évidemment très émouvante. La réalisation est classique mais le récit mérite d’être connu. Et quel bonheur de pouvoir encore voir Anthony Hopkins (86 ans !) au cinéma. Il est formidable dans l’incarnation de ce héros humble et discret, mais déterminé.

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La mère de tous les mensonges : une façon originale d’évoquer les traumatismes qu’on veut taire

★★★☆

Grâce à son dispositif original, entre documentaire et autofiction, et sa réalisation inventive, une certaine fantaisie, le film évoque un épisode douloureux et sombre de l’histoire marocaine, par le prisme d’une famille. Le film évoque ainsi de manière originale le poids de ces traumatismes qu’on veut taire, et des secrets de famille qu’on veut enfouir.

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Dune - deuxième partie : Tout simplement grandiose

 ❤❤❤❤

Visuellement époustouflant, le second volet de Dune est sombre, violent, épique, dramatique… comme le roman de Frank Herbert. Dans la lignée du premier film, Denis Villeneuve parvient de manière assez incroyable à réaliser ce qui semblait irréalisable : créer sur grand écran l’univers fascinant de Dune, avec toute sa richesse et son ambiguïté. Un spectacle grandiose.

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mercredi 21 février 2024

Universal Theory : un film aussi mystérieux qu’envoûtant

 ★★★★

Un film aussi mystérieux qu’envoûtant, qui propose une exploration originale du multivers. L’expérience est romantique et mélancolique, métaphysique et dramatique, tout simplement fascinante. C’est à la fois une déchirante histoire d'amour impossible, une histoire de traumatismes et de fantômes, un récit fantastique entre science et fiction, un drame d’une profonde nostalgie.

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L'Empire : Star Wars chez les ch'tis !


Un véritable Star Wars chez les ch’tis, complètement lunaire. C’est foutraque, loufoque et décalé… mais aussi métaphysique ! Sabres laser, vaisseaux spatiaux, empereurs et chevaliers, affrontement entre le bien et le mal… tout y est ! Le tout, évidemment, transposé dans l'univers si particulier de Bruno Dumont, fait un peu de bric et de broc, assez brut de décoffrage.

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Le successeur : un thriller trahi par sa bascule bancale

★★☆☆

Un thriller sombre et tordu, formellement très maîtrisé, mais qui souffre vraiment d’un scénario un peu bancal. La première partie du film est plutôt bien menée, et on se doute rapidement qu’elle aboutira à une révélation qui va faire basculer le récit. Le problème, c’est que cette bascule est assez bancale.

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mercredi 14 février 2024

Sans jamais nous connaître : histoires d'amour et de fantômes

 

Histoires d’amour et de fantômes, Sans jamais nous connaître est aussi et peut-être surtout un récit déchirant sur la solitude et les regrets. Toute l’histoire est racontée du point de vue d’Adam, ce qui brouille les pistes entre ce qui est réel et ce qui est le fruit de son imagination, les traces de ses souvenirs et ses traumatismes.

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Vivants : Immersion réussie dans la vie de grands reporters

 ★★★☆

L’immersion dans la rédaction d’une émission de reportages pour la télévision est vraiment réussie. On perçoit bien l’adrénaline du travail de terrain, la passion de l’investigation, l’esprit de corps de l’équipe, les personnalités des uns et des autres, la tension entre la pression de l’audimat, les attentes de la chaîne, et l’intégrité journalistique.

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Le Molière imaginaire : hommage au théâââtre... baroque mais agaçant

★☆☆☆

La reconstitution du théâtre du Palais-Royal, la forme d’un seul plan séquence reconstitué, tout cela est impressionnant. Le problème, c’est le côté hyper-théâtral, presque jusqu'à la caricature. Les dialogues, très écrits, enchaînent les grandes phrases un peu creuses et des formules définitives. (...) Bref, ce côté hommage au théâââtre finit par agacer.

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mercredi 7 février 2024

La bête : un récit alambiqué et abscons

☆☆☆☆

La bête, vaguement inspiré d’un roman de Henry James, est une histoire d’amour impossible à travers les âges, puisque le récit couvre plusieurs vies, depuis les années 1910 jusqu’à l’année 2044. Mais je dois avouer que j’ai trouvé le récit alambiqué et abscons. Je ne suis sans doute pas assez intelligent mais je n’ai pas compris grand chose… et je me suis franchement ennuyé.

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Daaaaaali : un film excentrique, surréaliste et drôle

★★★★

Faut-il le préciser : Daaaaaali n’est pas du tout un biopic. Il s’agit plutôt d’un portrait surréaliste du peintre catalan, une sorte d’hommage facétieux sous la forme d’une comédie absurde et ludique. Le peintre y est incarné par cinq comédiens différents, et on passe sans cesse de l’un à l'autre dans le film, parfois au cours de la même scène. (...) Un film dingue, absurde et drôle.

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