★★★★
Une comédie très drôle, qui prend parfois des allures de comédie musicale, avec une histoire pleine de second degré et d'autodérision. Mais le film est aussi une satire sociale, facétieuse et loufoque, qui se joue des stéréotypes de genres, du patriarcat et des injonctions sociales. Le film a même une dimension de fable existentielle autour de l'identité, du sens de la vie et de l'estime de soi.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Barbie, avec toutes les autres Barbie, et Ken, avec tous les autres Ken, vivent à Barbieland où chaque journée est parfaite pour Barbie, mais Ken, lui, aimerait bien que Barbie lui prête plus d’attention. Mais un jour, Barbie commence à se poser des questions existentielles et ses journées ne sont plus parfaites... Sur les conseils d’une autre Barbie, elle se rend alors dans le monde réel pour trouver la fille à laquelle elle appartient. Ken saute sur l’occasion pour y aller avec elle. Le monde réel qu’ils vont découvrir n’est pas du tout celui qu’ils imaginaient…
Barbie est d'abord une comédie très drôle, qui prend parfois des allures de comédie musicale, une histoire pleine de second degré et d'autodérision. Le film est bourré de références, en pas seulement à Barbie (même si on a droit à toutes les Barbies qui ont été commercialisées, même les plus improbables). Il commence par exemple avec une version particulière du prologue de 2001 l'odyssée de l'espace… Sinon, les décors et les costumes sont kitchissimes et surchargés de rose, la mise en scène rythmée et inventive, les dialogues savoureux, l’intrigue maligne.
Mais le film est aussi une satire sociale, facétieuse et loufoque, qui se joue des stéréotypes de genres, du patriarcat et des injonctions sociales. Et c'est souvent très bien vu et tout à fait réjouissant. Le film a même une dimension de fable existentielle autour de l'identité, du sens de la vie et de l'estime de soi.
Margot Robbie est parfaite en Barbie stéréotypée qui découvre le vrai monde, et Ryan Gosling est assez génial en Ken, surtout quand il découvre les merveilles du patriarcat, ou du moins ce qu'il pense en comprendre !
Mattel a eu le nez creux avec un tel projet au cinéma : sa poupée en ressort totalement dépoussiérée !
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