Un thriller psychologique ambigu et sombre, à l'intrigue sans doute un peu trop alambiquée mais qui ménage son lot de surprises, et cela jusqu'à la dernière séquence. (...) A travers leur double, ils sont confrontés à ce qu’ils auraient pu être, ou à ce que leur couple aurait pu être… et cela va créer un trouble évident et provoquer des situations ambiguës.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Un jour, Farzaneh aperçoit son mari Jalal en ville alors qu’il n’est pas censé y être. Elle le suit discrètement et le voit finalement entrer dans un immeuble et rejoindre une femme. Sauf que ce n’est pas Jalal. Elle et son mari vont en effet découvrir qu’il y a à Téhéran un autre couple qui leur ressemble trait pour trait, de vrais clones…
Les ombres persanes est un thriller psychologique ambigu et sombre, à l'intrigue sans doute un peu trop alambiquée mais qui ménage son lot de surprises, et cela jusqu'à la dernière séquence. Le thème du double est ici utilisé pour un couple, un double double en quelque sorte. Chacune et chacun est confronté à son double, qui lui est pourtant différent. L'une est enceinte et fragile psychologiquement, l'autre a un fils et est rayonnante. L'un est impulsif et violent, l'autre est serviable et conciliant. A travers leur double, ils sont confrontés à ce qu’ils auraient pu être, ou à ce que leur couple aurait pu être… et cela va créer un trouble évident et provoquer des situations ambiguës.
Le film parle ainsi d’identité et de singularité, de liberté et de déterminisme, d’amour aussi… Mais que faut-il cacher et que révéler ? Et à qui ? Le récit se déroule dans une ambiance principalement nocturne et moite, sous une pluie battante, qui accentue encore le trouble et le mystère.
Le long-métrage est porté par deux acteurs extraordinaires, Taraneh Alidoosti (déjà vue dans Le Client, ou Leila et ses frères) et Navid Mohammadzadeh (déjà vu dans La Loi de Téhéran ou Leila et ses frères). Leur double partition est parfaitement interprétée !
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