Une histoire d’amitié improbable entre deux femmes que tout sépare, si ce n’est le fait d’avoir leur mari en prison. Ce qui fait sans doute toute la valeur du film, c’est son duo d’actrices. Isabelle Huppert et Hafsia Herzi illuminent le récit de façon magistrale.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Alma vit seule dans sa grande maison en ville. Mina, jeune mère de deux enfants, vit dans un quartier populaire. La vie de l’une et de l’autre est rythmée par leur visite régulière en prison où leurs maris respectifs sont détenus. Elles font connaissance au parloir et Alma propose à Mina, qui doit faire plusieurs heures de déplacement pour ses visites en prison, de l’héberger chez elle.
La prisonnière de Bordeaux est une histoire d’amitié improbable entre deux femmes que tout sépare, si ce n’est le fait d’avoir leur mari en prison. De leur rencontre fortuite au parloir de la prison de Bordeaux va naître une amitié sincère mais fragile. Cette amitié peut-elle tenir alors que les deux femmes sont si différentes ? Peuvent-elles vraiment être elles-mêmes l’une envers l’autre ?
En plus de mettre en lumière les difficultés voire la détresse des personnes ayant des proches en prison, le film aborde plusieurs thématiques : les rapports de classes, l’émancipation féminine, la liberté… Le titre du film dit bien que ce ne sont pas seulement ceux qui sont derrière les barreaux qui sont prisonniers !
Ce qui fait sans doute toute la valeur du film, c’est son duo d’actrices. Isabelle Huppert et Hafsia Herzi illuminent le récit de façon magistrale.
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