Un thriller hyper-musclé, nocturne et glauque, avec des bastons complètement démentes. Autour d’une histoire classique de pouvoir et de vengeance, le film enchaîne les scènes épiques dans le décor fascinant de la citadelle de Kowloon reconstituée.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Dans les années 1980, la citadelle de Kowloon était une enclave sur l’île de Hong Kong où la loi britannique ne s’appliquait pas. Un véritable cloaque surpeuplé, qui ne voyait jamais la lumière du jour, était livré aux gangs, aux trafics et à la violence. Fuyant les hommes de Mr Big qui l’avait arnaqué, Chan Lok-kwun, un migrant clandestin, se réfugie à Kowloon où il va être pris sous la protection de Cyclone, le chef très influent de la Citadelle.
City of Darkness est un thriller hyper-musclé, nocturne et glauque, avec des bastons complètement démentes. Autour d’une histoire classique de pouvoir et de vengeance, le film enchaîne les scènes épiques dans le décor fascinant de la citadelle de Kowloon reconstituée.
Le film nous embarque dans un trip hallucinant, violent et spectaculaire, dans une atmosphère rendue presque magique par des combats d’arts martiaux fous, chorégraphiés de façon impressionnante, filmés de façon virtuose, où les aptitudes des combattants ont un parfum de superpouvoir. Ça saute, ça court et ça virevolte dans tous les sens, ça frappe dur et ça éclabousse, ça tombe et ça se relève… ou pas. C’est assez cathartique et jouissif !
Après ses deux récents films, Limbo, sombre et virtuose, et Mad Fate, un peu dingo, ce nouveau film de Soi Cheang confirme l'univers singulier, violent et un peu fou, d'un réalisateur hongkongais décidément à suvire.
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