Un film de résistance. Une résistance politique au régime politique iranien mais aussi une résistance morale au désir de vengeance et à la tentation de la violence.
(critique complète ci-dessous ou ici)
En Iran, de nos jours, Vahid croise par hasard un homme qu’il est sûr de reconnaître comme son ancien tortionnaire. Alors que, sur un coup de tête, il l’enlève et s’apprête à se débarrasser de lui, le doute s’installe…
Un simple accident, Palme d’or à Cannes, est un film de résistance. Une résistance politique au régime politique iranien mais aussi une résistance morale au désir de vengeance et à la tentation de la violence.
C’est évidemment un pamphlet politique, qui dénonce le régime des mollahs et leurs méthodes, et qui fustige la corruption qui gangrène le pays. Il faut d'ailleurs se rappeler que le film a été tourné clandestinement… Le sujet du film est donc grave mais Jafar Panahi le traite aussi avec plusieurs touches d’humour, ce qui donne un ton singulier au film.
Mais au-delà du contexte iranien, Un simple accident est plus largement un film sur le désir de vengeance et la tentation de la violence, des élans compréhensibles pour des victimes de tortures dont les blessures ne se refermeront jamais. Et là, le propos touche à l’universel, en explorant à travers cette fable morale les frontières entre le bien et le mal, et la responsabilité toujours laissée à chacun de choisir son camp.
Le dernier plan, sobre mais glaçant et tendu, est de ceux qui restent longtemps à l’esprit après la projection du film…
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