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Bouleversant et juste, Météors est une belle histoire d’amitié douce-amère. Le récit évoque une relation complexe, proche mais parfois toxique, entre deux jeunes adultes un peu perdus, traversé d’élans tendres et comiques.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Mika et Dan sont deux amis de longue date qui vivent en colocation à Saint-Dizier. Mika travaille à mi-temps dans un Burger King et Dan traîne dans des combines douteuses. A la suite d’un plan foireux, ils se retrouvent tous les deux à devoir trouver un travail stable et arrêter la consommation de substances illicites. Ils se retrouvent à bosser pour leur ami Tony, qui gère une poubelle pour déchets nucléaires.
Bouleversant et juste, Météors est une belle histoire d’amitié douce-amère. Le récit évoque une relation complexe, proche mais parfois toxique, entre deux jeunes adultes un peu perdus. Il s'agit d'un drame social autour du désœuvrement voire de la désespérance d’une jeunesse laissée pour compte. Le film, pourtant, n’est pas misérabiliste. Il est traversé d’élans tendres et comiques, et le récit se termine même dans un espoir, certes nuancé.
La mise en scène oscille entre réalisme et allégorie, pour décrire l’évolution de la relation, l’enfermement subi, les angoisses mais aussi les espoirs qui survivent tant bien que mal. Si l’amitié est le sujet central du film, il y est aussi question d’alcool et d’addictions, de galères et de débrouille, et des rêves malgré tout.
Paul Kircher fait preuve toujours d’une étonnante et singulière présence à l’écran. La découverte, c’est Idir Azougli dans un rôle qu’il habite avec fantaisie et densité.
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