Le film capture avec force ce que peut produire l’irruption soudaine de la guerre dans le quotidien, quand ce qui n’était que l’objet de discussions et d’hypothèses autour d’une table entre amis devient une réalité vécue.
(critique complète ci-dessous ou ici)
En février 2022, Olya et Taras sont un jeune couple et passent leur première nuit dans leur nouvel appartement. A l’aube, ils sont réveillés par des explosions dans la ville. L’invasion russe vient de commencer. Piégés, ils se terrent dans leur appartement et s’efforcent de passer inaperçus…
Honeymoon est un huis-clos minimaliste mais oppressant, en contexte de guerre. La menace est hors-champ, la violence suggérée par les sons du dehors, ceux des explosions, des coups de feu et des cris. Au plus près du couple retranché dans son appartement, on les accompagne dans leur angoisse et leur détresse.
Certes, le dispositif minimaliste et les dialogues souvent chuchotés demandent de l’attention de la part du spectateur. Mais le film capture avec force ce que peut produire l’irruption soudaine de la guerre dans le quotidien, quand ce qui n’était que l’objet de discussions et d’hypothèses autour d’une table entre amis devient une réalité vécue.
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