Un film sensoriel et assez éprouvant, qui évoque les traces indélébiles de l’inceste et des violences sexuelles. Un premier film assez ambitieux sur la forme, et plutôt prometteur, malgré ses quelques excès et maladresses.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Lidia a grandi dans un contexte familial très compliqué. Sa mère était alcoolique et son père, violent, abusait d’elle et de sa soeur. Elle parvient à fuir sa famille en entrant à l’université mais elle a du mal à trouver sa voie. Elle va trouver dans la littérature une planche de salut possible…
Librement inspiré des mémoires de Lidia Yuknavitch, The Chronology of Water est un film sensoriel et assez éprouvant, qui évoque les traces indélébiles de l’inceste et des violences sexuelles. Le premier film de Kristen Stewart comme réalisatrice est assez ambitieux sur la forme, et se révèle plutôt prometteur, malgré ses quelques excès et maladresses.
Le récit est déstructuré, au risque parfois de nous perdre un peu. C’est toutefois cohérent avec le parcours chaotique que le film évoque, une trajectoire éperdue et autodestructrice dont les racines se trouvent dans les douloureuses expériences de son enfance, la violence et les abus incestueux de son père. La violence des agressions sexuelles est bien présente dans les flashbacks qui jalonnent le récit, sans qu’elles soient jamais montrées de manière frontale.
Et puis il y a le refuge, la bouée de sauvetage de la littérature, pour Lidia, qui s’y plonge dans une écriture cathartique. Véritable planche de salut pour elle, elle va finir par arriver à surmonter mieux ses traumatismes, et le film se termine même, malgré tout, dans la lumière. Mais que le parcours fut douloureux !
Imogen Poots, dans le rôle principal, crève l’écran par son interprétation intense, radicale.
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