Un conte fantastique d’abord insolite et amusant, qui prend petit à petit de la profondeur philosophique. Le film est généreux, assumant pleinement son genre fantastique.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Paul travaille dans son entreprise de construction navale. Il est marié à Elise et ils ont une fille qui se prénomme Mia. Il a une vie tout ce qu’il y a de plus normale. A la suite d’une sortie en mer où il a été témoin d’un phénomène météorologique étrange, il se rend compte qu’il a perdu plusieurs centimètres lorsque ses vêtements sont trop grands. Les examens médicaux ne détectent rien d’anormal… sinon qu’il est en train de rétrécir !
L’homme qui rétrécit (nouvelle adaptation du roman de Richard Matheson, après le film de 1957) est un conte fantastique d’abord insolite et amusant, qui prend petit à petit de la profondeur philosophique. Le récit devient aussi épique avec quelques scènes d’action spectaculaires, face à des ennemis désormais redoutables pour sa taille minuscule, et cela grâce à des effets spéciaux très réussis. Enfin, le récit se termine presque de façon lyrique, en tout cas touchante et poétique.
Le film est en réalité une fable philosophique sur la condition humaine, où il s’agit d’apprendre à disparaître : on dit que vivre, c'est apprendre à mourir… le héros du film le découvre de manière inattendue.
Le long-métrage n’est certes pas sans défaut. J’ai trouvé la voix off un peu trop présente, il y a aussi quelques petits problèmes de rythme. Mais vraiment pas de quoi bouder notre plaisir. Le film est généreux, assumant pleinement son genre fantastique. C’est vraiment une bonne surprise. Jean Dujardin, qui porte seul une bonne partie du film, est en forme. Et la musique d’Alexandre Desplat accompagne parfaitement le récit.
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