Il y a d’abord quelque chose de l’ordre de la comédie dans le film, avec des personnages hauts en couleurs et des dialogues acérés. Mais le récit est aussi, et de plus en plus au fil du film, celui d’une vraie tragédie familiale.
(Critique complète ci-dessous ou ici)
Marianne Farrère est à la tête d’un empire du luxe, elle est extrêmement riche. A l’occasion d’un shooting pour un magazine, elle fait la connaissance de Pierre-Alain Fantin, un photographe insolent à la réputation sulfureuse. Une amitié va naître entre eux, dans laquelle Marianne va se mettre très très généreuse envers Pierre-Alain. Et ça n’est pas du goût de la famille…
Très librement inspiré de l'affaire Banier-Bettencourt, La femme la plus riche du monde est une tragi-comédie cruelle chez les ultra-riches.
En effet, il y a bien d’abord quelque chose de l’ordre de la comédie dans le film, avec des personnages hauts en couleurs et des dialogues acérés. C’est un petit jeu de massacre psychologique qui est parfois assez jouissif. Mais le récit est aussi, et de plus en plus au fil du film, celui d’une vraie tragédie familiale, dans laquelle l’argent fout tout en l’air, alimente les hypocrisies, crée des envieux, des jaloux… et isole profondément.
Laurent Lafitte est une fois de plus génial dans un personnage détestable, en l'occurrence ici un homme flamboyant et vulgaire. Un personnage dont il arrive malgré tout à faire ressortir les failles, voire le rendre (presque) aimable. Quant à Isabelle Huppert, elle est impériale dans le rôle de cette milliardaire qui s’ennuie et qui trouve une échappatoire dans une amitié insouciante. Le reste du casting est également impeccable.
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