Sous la forme d’un véritable thriller psychologique rondement mené, le film se révèle passionnant dans son évocation des arcanes de la politique, de l’échelon local aux palais parisiens, et des enjeux de pouvoir.
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★★☆☆
Une comédie positive aux accents métaphysiques, un road-movie généreux qui parle avec justesse, humour et tendresse du handicap.
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Un ton juste, avec beaucoup de délicatesse et de sensibilité, dans ce portrait d’une jeune fille pleine de vie et d’espoir, avec en arrière-plan, l’ombre grandissante de la menace nazie. Le film veut tout entier se concentrer sur son personnage principal, il choisit la vie plutôt que la mort, l’amour plutôt que la haine, la lumière plutôt que l’obscurité…
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Le film consiste en un unique plan séquence d’une heure et demie, sans montage. C’est évidemment un exploit de mise en scène, et une remarquable performance d’actrices et d’acteurs, qui donne un caractère d’urgence au film et retranscrit bien le stress qui ne cesse de monter.
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Les deux gamins qui jouent les deux frères, eux-mêmes frères dans la vie, sont deux vrais rayons de soleil qui traversent le film. Ils sont pour beaucoup dans la réussite de ce joli long-métrage qui ne tombe jamais dans le pathos, en décrivant pourtant une réalité très dure.
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Nightmare Alley est avant tout un hommage brillant aux films noirs, ce genre cinématographique dont l’âge d’or fut dans les années 1940… Le réalisateur mexicain y ajoute sa touche baroque, visuellement somptueuse, et intègre quelques accès de violence sanglante.
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Certes, la reconstitution historique est minutieuse, les acteurs sont bons, mais le film ne décolle jamais vraiment. J’ai trouvé que c’était mou, assez poussif dans le récit. Et lorsque ça s’accélère, à la fin, c’est pour un dénouement assez abracadabrantesque...
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La dimension chronique sociale est l’aspect le plus intéressant du film, avec l'évocation du quotidien de ces agents d'entretien, principalement des femmes... Mais adapter en film le livre de Florence Aubenas, qui était une enquête journalistique en immersion, passe par une fictionnalisation que je n’ai pas trouvé toujours très convaincante.
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Tout l’intérêt du film est de réussir à être une vraie oeuvre cinématographique tout en étant une vraie adaptation théâtrale. Côté théâtre, il y a d’abord le texte de Shakespeare, évidemment, il y a aussi les décors minimalistes et les costumes. Mais le tout est filmé avec un vrai geste de cinéma, dans une sublime image en noir et blanc, très expressioniste.
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Un très joli premier film de Yohan Manca, un film qui sonne juste, une chronique lumineuse, pleine d’espoir mais sans pour autant être naïve... même s'il n'est pas facile de s'extraire du déterminisme social, l'art doit pouvoir y contribuer !
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Comédie romantique, certes, le film reste quand même assez inclassable : franche comédie, teen-movie, film de passage à l’âge adulte, conte moderne… Ce qui est certain, c’est que la réalisation est éblouissante de virtuosité, c’est un véritable tourbillon de fantaisie et de légèreté.
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☆☆☆☆
On perçoit bien, dans la première partie, que le film se veut un peu comme un bonbon sucré et acidulé… le problème c'est que j’ai eu l’impression que le sucre était remplacé par de l'édulcorant : tout est artificiel, c'est forcé et appuyé (la musique !), ça sonne faux.
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❤❤❤❤
L'adaptation cinématographique que propose David Lowery est d’une beauté à couper le souffle. Les images sont sublimes, au service d’un film fantastique (dans tous les sens du terme), un récit onirique, symbolique, une histoire fascinante et mystérieuse, ouverte à toutes les interprétations.
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L’idée de départ est intéressante et la bande annonce pouvait nous laisser espérer un film explosif. Mais le problème, c’est qu’avec Première mission, la franchise Kingsman a perdu le ton et l'humour qui faisaient toute la saveur des deux premiers films.
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D’une grande maîtrise formelle, tout en sobriété et en retenue, le film évoque avec pessimisme l’âme humaine, les blessures profondes et les dégâts collatéraux de la violence et de la culpabilité, la difficulté, voire l’impossibilité, d’échapper à son destin. Et, malgré tout, la soif de rédemption…
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Derrière ce conte étonnant se cache une façon originale d’évoquer le drame de la perte d’un enfant dans un couple mais le film est aussi l’occasion d’explorer, dans la beauté sauvage des paysages islandais, la frontière entre l’humanité et l’animalité.
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★★★★
Adapté du roman d’Elena Ferrante “Poupée volée”, un film troublant et subtil sur la maternité. Mais le sujet est abordé sous un angle original et à vrai dire assez tabou. Le film évoque la difficulté que peuvent rencontrer les femmes à assumer l’injonction sociale qu’elles doivent être de bonnes mères.
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