Les deux gamins qui jouent les deux frères, eux-mêmes frères dans la vie, sont deux vrais rayons de soleil qui traversent le film. Ils sont pour beaucoup dans la réussite de ce joli long-métrage qui ne tombe jamais dans le pathos, en décrivant pourtant une réalité très dure.
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Max, 8 ans, et Leo, 5 ans, quittent le Mexique avec leur mère pour s’installer à Albuquerque aux Etats-Unis, en quête d’une nouvelle vie. Alors que leur maman va travailler, les enfants restent enfermés toute la journée dans un appartement miteux, avec pour seule compagnie un magnétophone à cassettes sur lesquelles la maman laisse les règles à respecter et quelques indications pour apprendre l’anglais. La condition pour qu’un jour leur rêve se réalise : aller à Disneyland !
Los Lobos est une chronique sociale réaliste, toute simple, filmée à hauteur d'enfants. C’est un joli film, plutôt triste mais non dénué d’espoir. Il est triste parce qu’il décrit, avec réalisme, le quotidien de migrants, mexicains ou autres, aux Etats-Unis, dans toute leur précarité. Mais le film n’est pas dénué d’espoir grâce à ses deux jeunes héros. Les dangers, les menaces, la violence sont là mais en arrière-plan, presque toujours hors-champ, et perçue à travers le regard innocent des deux enfants.
Le film s’offre même, d’une certaine façon, une fin heureuse, même si elle n’est pas encore l'accomplissement du rêve de Max et Leo. L'histoire souligne que même dans un contexte de grande précarité, l’espoir peut poindre. Grâce à la solidarité de deux frères, grâce à l’amour et au dévouement d’une mère, grâce à des relations inattendues qui se nouent...
Les deux gamins qui jouent les deux frères, eux-mêmes frères dans la vie, Maximiliano et Leonardo Najar Marquez, sont deux vrais rayons de soleil qui traversent le film. Ils sont pour beaucoup dans la réussite de ce joli long-métrage qui ne tombe jamais dans le pathos, en décrivant pourtant une réalité très dure.
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