samedi 8 janvier 2022

En attendant Bojangles : une histoire d'amour fou qui sonne faux...

 

☆☆☆

On perçoit bien, dans la première partie, que le film se veut un peu comme un bonbon sucré et acidulé… le problème c'est que j’ai eu l’impression que le sucre était remplacé par de l'édulcorant : tout est artificiel, c'est forcé et appuyé (la musique !), ça sonne faux.

(critique complète ci-dessous ou ici)

Camille et Georges se rencontrent lors d’une réception. Le coup de foudre est immédiat : ils partagent la même folie douce. Quelques années plus tard, avec leur fils Gary, il n’y a de la place chez eux que pour la fantaisie. Mais Camille est sur le fil de rasoir, prête à basculer et aller trop loin… 

Par le moyen de cette histoire d’amour fou, l’histoire veut explorer la frontière entre fantaisie et folie. On perçoit bien, dans la première partie, que le film se veut un peu comme un bonbon sucré et acidulé… le problème c'est que j’ai eu l’impression que le sucre était remplacé par de l'édulcorant : tout est artificiel, c'est forcé et appuyé (la musique !), ça sonne faux. Et puis le film bascule dans le tragique… et j’ai trouvé que ça sonnait toujours aussi faux. 

Je ne sais pas si je suis imperméable à ce genre de cinéma (que je ne saurais d'ailleurs pas trop définir) mais je n'ai ni ri, ni pleuré. Et pourtant j'ai bien compris que le réalisateur voulait provoquer l’un et l’autre… A la place, je me suis senti, dès la première scène, complètement extérieur à cette histoire, circonspect. 

Comme quoi, on peut avoir trois comédiens formidables - Virginie Efira, Romain Duris et Grégory Gadebois le sont incontestablement - et ne pas apprécier un film. Evidemment, ça n'engage que moi !

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En attendant Bojangles, un film de Regis Roinsard


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