Elias se prépare au concours d’entrée à Sciences Po. Mais le jour du concours, il a oublié sa carte d’identité. Il ne peut donc pas passer les épreuves. A la recherche d’un job avant de pouvoir passer le concours, il trouve un boulot d’éducateur stagiaire dans une Maison d’Enfants à Caractère Social.
Placés est un joli film, plein d’espoir, sans pour autant être idéaliste ou hors-sol. Il ne dissimule pas les souffrances de ces jeunes, leurs réactions parfois violentes, la difficulté du travail des éducateurs, et les échecs rencontrés. Mais l'optique reste résolument optimiste. Si le film est un hommage au boulot d’éducateur, qui demande un investissement personnel impressionnant, c’est aussi un regard bienveillant sur ces enfants ou adolescents qui se retrouvent placés dans ces maisons, ces gamins avec des problèmes (et pas des gamins à problèmes !). Derrière les paroles provocatrices, les attitudes désinvoltes et parfois la violence, il y a des jeunes attachants, cabossés par la vie mais en quête d’attention et d’amour.
Certes, le film n’est pas d'une originalité folle, le scénario est sans grande surprise mais ça fonctionne, grâce à des comédiens et des jeunes pleins d'énergie, grâce aussi à un ton juste qui sent le vécu. Et on le comprend lors du générique de fin où l’on voit quelques photos des années d’éducateur de Nessim Chikhaoui, le réalisateur et scénariste du film. Il sait de quoi il parle...
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