Fable politique, satire utopiste et tendre, un peu bancale, certes, mais attachante. L'histoire est parfois un peu brouillonne, la caricature sans doute un peu trop appuyée… mais il se dégage du film un charme indéniable, et une générosité touchante, presque naïve parfois. Et pourquoi pas ? Pour faire contrepoids à la cruauté et au cynisme du monde politico-médiatique...
(critique complète ci-dessous ou ici)
Mlle Pove, journaliste politique, a été sanctionnée par la direction de sa chaîne est placée à la rubrique football… Mais à la suite de différentes circonstances, son patron se voit obligé de la solliciter pour qu’elle suive l’entre-deux tours de la campagne présidentielle. Mais elle est surveillée et on lui donne les questions qu’elle devra poser… Le favori de l’élection est un novice en politique, Pierre-Henry Mercier, héritier d’une riche famille d'industriels français. Mlle Pove ne va pas rester dans le cadre que la chaîne veut lui imposer et va mener son enquête sur le candidat.
Second tour est une fable politique, une satire utopiste et tendre, un peu bancale, certes, mais attachante. L'histoire est parfois un peu brouillonne, la caricature sans doute un peu trop appuyée… mais il se dégage du film un charme indéniable, et une générosité touchante, presque naïve parfois. Et pourquoi pas ? Il faut sans doute bien cela pour faire contrepoids à la cruauté et au cynisme du monde politico-médiatique auquel le réalisateur s’attaque avec une certaine jubilation.
Il y a même, ce qu’on ne trouve pas toujours chez Dupontel, de l’optimisme dans cette histoire, même si c’est un optimisme atténué par un certain désenchantement. Tout cela donne au film un ton assez surprenant mais plaisant.
Ce n'est pas le meilleur film de son réalisateur, mais Second tour a ses atouts et un ton original, qui en fait un film assez attachant dans ses imperfections.
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