L’impératrice Élisabeth d'Autriche-Hongrie, que tout le monde appelle Sissi, doit choisir une nouvelle dame d’honneur et elle choisit Irma, une comtesse qui va vite tomber sous le charme de Sissi. Elle se prête de bonne grâce à ses exigences, parfois surprenantes, et l’accompagne dans ses différents voyages à travers l’Europe. Les deux femmes deviennent complices mais les conventions de la cour et les obligations liées à son rang menacent d’étouffer un souveraine éprise de liberté.
Sissi et moi est une relecture plutôt iconoclaste des dernières années de Sissi, un portrait intime de l’impératrice, du point de vue de sa dernière dame d'honneur. On est très très loin de l'image d'Epinal des films des années 1950… et sans doute plus proche de la réalité, même si le film s’autorise quelques libertés, parfois importantes. L'impératrice y apparaît impétueuse et capricieuse, indépendante et libre, cherchant à s'extraire du carcan de la cour et de la compagnie des hommes, dont elle se méfie.
Si le film surprend et séduit plutôt dans sa première partie, par son insolence, ses anachronismes assumés (notamment la musique), il se révèle quand même un peu long, moins réussi dans sa deuxième partie. Je termine donc le film avec un sentiment un peu mitigé. J’ai préféré, pratiquement sur le même sujet et dans une optique assez proche, Corsage, sorti récemment, que je trouve mieux tenir sur la durée du film.
Il faut encore mentionner les remarquables prestations des deux comédiennes principales, l'incontournable Sandra Hüller dans le rôle d'Irma et Susanne Wolff, que je ne connaissais pas, dans celui-ci de Sissi.
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