Un joli portrait d'une jeune femme surdouée des mathématiques mais un peu asociale, tellement elle est absorbée de manière obsessionnelle par sa passion des chiffres. Je trouve que le film met un petit peu de temps à démarrer, la mise en place est un poil laborieuse. Mais quand on arrive dans le vif du sujet, le film décolle vraiment... et devient même assez grisant.
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Marguerite est une brillante étudiante en mathématiques à l’Ecole Normal Supérieure. Elle est en train de terminer sa thèse et doit présenter les premiers résultats de ses recherches devant un auditoire de chercheurs. Mais lors de sa présentation, quelqu’un met le doigt sur une erreur dans sa démonstration, ce qui réduit à néant toute sa thèse. Marguerite, dépitée, décide alors de quitter l’ENS et d’arrêter les mathématiques.
Le théorème de Marguerite est un joli portrait d'une jeune femme surdouée des mathématiques mais un peu asociale, tellement elle est absorbée de manière obsessionnelle par sa passion des chiffres. Je trouve que le film met un petit peu de temps à démarrer, la mise en place est un poil laborieuse. Mais quand on arrive dans le vif du sujet, le film décolle vraiment... et devient même assez grisant. On ne comprend à peu près rien à ce que les mathématiciens disent et encore moins des formules qu'ils écrivent sur le tableau mais ça ne nous empêche pas de vivre avec eux l'exaltation de la recherche, avec ses frustrations, ses déceptions… et les joies de la découverte lorsqu’elle arrive.
L'idée d'intégrer au récit une histoire d'amour fonctionne bien, même si elle est sans grande surprise. Ça souligne en tout cas la dimension d’apprentissage existentiel de l’histoire qui devient de ce fait un joli récit d'épanouissement. Et pour pleinement s’épanouir, les mathématiques (ou toute autre passion) ne suffisent pas ! On a besoin des autres… et de l’amour !
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