★★★☆
Un récit de guerre marqué par un traumatisme, qui va rapidement basculer dans une dimension fantastique. Le film devient alors un voyage onirique hors du temps, un récit initiatique et mystérieux, qui m'a un peu décontenancé par sa profusion, mais qui se montre toujours surprenant et inventif. Et puis il y a le travail fascinant et toujours d’une grande beauté esthétique de Miyazaki.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Après la disparition tragique de sa mère dans un incendie pendant la guerre, Mahito, 11 ans, doit partir s’installer avec son père à la campagne, dans un grand manoir qui appartient à la famille de sa mère. Il y rencontre un étrange héron cendré qui va le guider vers une vieille tour, qui s’avère être un portail vers un monde caché. Mahito pénètre dans ce monde, où il espère retrouver sa mère.
Le garçon et le héron est, dans sa première partie, un récit de guerre marqué par un traumatisme, qui va rapidement basculer dans une dimension fantastique. Le film devient alors un voyage onirique hors du temps, un récit initiatique et mystérieux, qui m'a un peu décontenancé par sa profusion, mais qui se montre toujours surprenant et inventif. Et puis il y a le travail fascinant et toujours d’une grande beauté esthétique de Hayao Miyazaki, au moyen d’une animation "à l'ancienne", en 2D, dans des décors et des paysages enchanteurs.
Entre rêve et réalité, le film est un conte initiatique et existentiel, qui parle de traumatisme, de deuil, de résilience, et sans doute de bien d’autres choses encore, chacun pouvant, sans doute, y trouver des pistes de lectures personnelles. C'est d'ailleurs un peu ce foisonnement qui constitue sans doute, pour moi, une limite du film... Mais c'est beau et poétique !
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