Hunger Games - La ballade du serpent et de l’oiseau chanteur : une origine story inaboutie

★★☆☆

On retrouve avec plaisir l’univers dystopique de Panem qui fonctionne toujours bien à l’écran, tant par son monde cynique et violent que par son esthétique spectaculaire et rétro. (...) Ce qui déçoit, et c’est dommage parce que c’est quand même l’objet premier du film, c’est le “passage du côté obscur” du futur président Snow qui n’est pas très convaincant.

(critique ci-dessous ou ici)

Le jeune Coriolanus Snow, brillant étudiant, est le dernier espoir de sa famille, autrefois riche mais désormais oubliée. Alors que la dixième édition des Hunger Games approche, les meilleurs étudiants de l’académie sont désignés pour être les mentors des tributs issus des districts qui vont participer aux jeux. C’est Lucy Gray Baird, originaire du district 12, le plus pauvre de Panem, qui est assigné à Coriolanus. 

La sage Hunger Games est de retour avec ce film préquel, pour une origine story autour du futur président Snow. 

On retrouve avec plaisir l’univers dystopique de Panem qui fonctionne toujours bien à l’écran, tant par son monde cynique et violent (qui n’est pas sans rappeler certains excès de notre société occidentale) que par son esthétique spectaculaire et rétro. L’arène où s’affrontent les tributs est bien plus restreinte que ce qu’elle sera plus tard, dans les films de la saga originelle, mais ça suffit pour être le théâtre de la sauvagerie humaine (autant pour ceux qui sont dans l’arène que pour ceux qui les regardent ou qui organisent le massacre…). 

Ce qui déçoit, et c’est dommage parce que c’est quand même l’objet premier du film, c’est le “passage du côté obscur” du futur président Snow qui n’est pas très convaincant et qui s’efface presque derrière une romance convenue. Le basculement lui-même arrive de façon abrupte et artificielle, et est traité trop rapidement. 

Au niveau du casting, les jeunes actrices et acteurs sont convaincants, en particulier Tom Blyth dans le rôle de Coriolanus, une jolie découverte, et puis il y a le numéro réjouissant de Viola Davis dans le rôle d’une vraie grande méchante.

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Hunger Games - La ballade du serpent et de l’oiseau chanteur, un film de Francis Lawrence

avec Tom Blyth, Rachel Zegler, Viola Davis