C’est en quelque sorte un film de zombies mais sans les zombies, ou plutôt dans lequel n’importe qui peut devenir un zombie, même sans en prendre l’apparence, un prédateur inconscient et acharné. Et ça donne un thriller tendu, violent, parfois même gore, avec aussi quelques touches d’humour noir… et d’amour, puisqu’une romance s’invite dans le récit.
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Un jour, à son travail, Vincent est violemment agressé, sans raison, par le stagiaire de l’entreprise. Puis c’est un de ses collègues qui s’attaque à lui. De plus en plus de personnes qui le croisent s’en prennent à lui et cherchent à le tuer, sans raison. Il est alors contraint de fuir…
Vincent doit mourir est un film de genre, avec ses codes et ses références, mais aussi avec son originalité. C’est en quelque sorte un film de zombies mais sans les zombies, ou plutôt dans lequel n’importe qui peut devenir un zombie, même sans en prendre l’apparence, un prédateur inconscient et acharné. Et ça donne un thriller tendu, violent, parfois même gore, avec aussi quelques touches d’humour noir… et d’amour, puisqu’une romance s’invite dans le récit.
C’est le premier film de son réalisateur, Stéphan Castang, avec sa générosité et ses limites. Le film n’est pas parfait, tout n’est pas maîtrisé, il y a quelques petites baisses de tension mais la proposition est vraiment intéressante et originale. Et puis avec ces déferlements de violence soudains et inattendus, on est toujours sur le qui-vive. C’est, évidemment, un film qui en dit long sur notre époque paranoïaque, anxiogène et violente…
Et Karim Leklou, une fois de plus, s’y montre excellent !
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