Ce n’est pas l’histoire d’un amour impossible mais d’un amour contrarié, douloureux, voué au tragique. Une jeune femme, tondue à la Libération, mère célibataire d’un enfant qu’elle a eu avec un officier allemand, pour une histoire d’amour avec un fils de bonne famille, qui porte les séquelles d’une polio et se démène avec son homosexualité. On peut dire que la barque est chargée… un peu trop sans doute.
(critique complète ci-dessous ou ici)
En 1947, sur une plage, Madeleine, serveuse dans un restaurant et mère d’un petit garçon, rencontre François, un étudiant riche et cultivé. Leur destin est désormais lié, pour une histoire d’amour forte mais douloureuse.
Ce n’est pas l’histoire d’un amour impossible car le couple s’aime vraiment. Mais c’est l’histoire d’un amour contrarié, douloureux, voué au tragique. Tous les ingrédients d’un mélo sont là : une jeune femme, tondue à la Libération, mère célibataire d’un enfant qu’elle a eu avec un officier allemand, pour une histoire d’amour avec un fils de bonne famille, qui porte les séquelles d’une polio et se démène avec son homosexualité. On peut dire que la barque est chargée… un peu trop sans doute.
L'histoire pourrait poser de façon intéressante la question de l’amour dans le couple, du rapport au désir, des besoins que le couple est appelé à combler. Et elle le fait quand même, dans une certaine mesure. Mais le problème, c’est que j’ai trouvé le film surchargé, un peu démonstratif dans la façon d’aborder les différentes questions de l’histoire, avec quelques métaphores appuyées et non sans éviter au passage certains clichés. J'ai aussi trouvé dommage que le personnage du fils soit laissé un peu de côté dans le film...
Anaïs Demoustier et Vincent Lacoste sont bien sûr très bons… mais ça n’a pas suffit pour que le film me convainque vraiment.
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