Un passionnant film de science-fiction, un polar cyberpunk qui lorgne avec brio du côté de Philip K. Dick et Isaac Asimov. Le scénario est riche et complexe, l’intrigue tient en haleine, les scènes d’action sont musclées, parfois époustouflantes, le tout dans un monde futuriste très bien pensé par rapport à notre réalité d’aujourd'hui et les évolutions technologiques envisageables.
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Au XXIIIe siècle, l’humanité a colonisé Mars et vit en compagnie de robots. Mais la cohabitation n’est pas sans créer des tensions, certains voudraient les démanteler, d'autres au contraire voudraient les débloquer pour leur donner toute liberté. Aline Ruby est détective privée et elle travaille en duo avec Carlos Rivera, un androïde. De retour sur Mars après une affaire qui les avait emmenés sur la Terre, ils partent à la recherche d’une étudiante en cybernétique qui a disparu.
Mars express est un passionnant film de science-fiction, un polar cyberpunk qui lorgne avec brio du côté de Philip K. Dick et Isaac Asimov. Le scénario est riche et complexe, l’intrigue tient en haleine, les scènes d’action sont musclées, parfois même époustouflantes, le tout dans un monde futuriste très bien pensé par rapport à notre réalité d’aujourd'hui et les évolutions technologiques envisageables.
Il se trouve que cet excellent film de science-fiction est un film d’animation, et c'est une très belle réussite. Le dessin, épuré, proche de la ligne claire, est au service d’une inventivité visuelle étonnante.
Les thématiques abordées sont nombreuses, autour de l’intelligence artificielle, la robotique, le transhumanisme, l’ultra-connexion, avec une portée existentielle évidente : qu'est-ce qui fait de nous des humains ? La question se pose en particulier face aux robots, qui sont de différents types. Certains avec une apparence humaine parfaite, d’autres ont reçu la mémoire et la personnalité “sauvegardées” d’un être humain avant sa mort, d’autres enfin ayant même une part organique. Détail intéressant : ceux qui ont une apparence humaine sont entièrement synthétiques, ceux qui ont une part organique n’ont aucune apparence humaine (même si l'un d’eux se prénomme Gilbert !) Car, il faut le préciser, le film contient juste ce qu'il faut d’humour !
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