Un film plein de délicatesse, de tendresse, de mélancolie et de poésie. Le portrait étonnant d’un homme tout simple, qui passe inaperçu pour presque tout le monde, mais qui frappe par sa bienveillance pour celles et ceux qui croisent sa route. (...) Un film qui fait du bien et nous encourage à chercher la lumière qui passe à travers les feuillages de notre quotidien.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Hirayama travaille à l’entretien des toilettes publiques de Tokyo. C’est un homme solitaire et discret, très consciencieux dans son travail, avec une vie tranquille et bien rangée. Et il observe la vie. Il regarde les gens, et les arbres, il cherche la beauté dans les petites choses du quotidien.
Perfect Days est un film plein de délicatesse, de tendresse, de mélancolie et de poésie. Le portrait étonnant d’un homme tout simple, qui passe inaperçu pour presque tout le monde, mais qui frappe par sa bienveillance pour celles et ceux qui croisent sa route. Un homme qui est à la recherche des petits bonheurs et de la beauté du quotidien, qui peuvent se cacher dans une foule anonyme ou dans un petit interstice dans des toilettes publiques.
Cet homme a ses habitudes, ses rituels du matin et du soir, il y a les restaurants où il va manger, les bains publics où il va se laver. Et puis sa collection de cassettes, ses livres d’occasion, ses photos qu’il range dans des boîtes… et ses arbres. Les petits arbres qu’il a chez lui et dont il prend grand soin, et le grand arbre du parc où il déjeune tous les jours et dont il prend quotidiennement une photo des feuillages qui laissent passer la lumière du soleil.
On ne sait presque rien de lui, de son histoire, même si on en apprend quelques bribes au cours du film. Mais à la fin on a l’impression de le connaître, d'être presque un familier. On a surtout l’envie de le connaître plus.
La très belle scène finale, avec la caméra fixe sur le visage de Hirayama, entre sourires et larmes, illustre toute la subtilité d’un récit qui parle, certes, des joies et des petits bonheurs du quotidien, mais également d’une solitude et d’une tristesse qui habitent aussi cet homme.
Koji Yakusho est admirable dans le rôle principal d’un film qui est un petit bijou d’humanité… et qui permet aussi au passage une déambulation dans un Tokyo insolite, des petites rues et des sous-sols, mais aussi des toilettes publiques à l’architecture surprenante.
Un film qui fait du bien et nous encourage à chercher la lumière qui passe à travers les feuillages de notre quotidien.
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