Une comédie romantique douce-amère, ou plutôt douce-acide, qui retrouve le ton caustique, et assez cru, propre à sa réalisatrice, Monia Chokri. Simple comme Sylvain parle du couple, de l'amour et de la crise de la quarantaine. Et une fois de plus, c'est très drôle et formidablement dialogué, très bien rythmé. Mais c’est aussi cruel et parfois déchirant.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Sophia enseigne la philosophie à Montréal et vit en couple avec Xavier depuis 10 ans. Sylvain est charpentier et doit rénover la maison de campagne que Xavier et Sophia viennent d’acheter. Quand Sophia et Sylvain se rencontrent pour la première fois, c’est le coup de foudre, alors que tout les oppose…
Simple comme Sylvain est une comédie romantique douce-amère, ou plutôt douce-acide, qui retrouve le ton caustique, et assez cru, propre à sa réalisatrice, Monia Chokri, comme dans ses excellents deux premiers films : La femme de mon frère et Babysitter. Proche des thématiques abordées dans ces deux films, Simple comme Sylvain parle du couple, de l'amour et cette fois de la crise de la quarantaine. Et une fois de plus, c'est très drôle et formidablement dialogué, très bien rythmé. Mais c’est aussi cruel et parfois déchirant.
Le film exprime aussi un désarroi, une interrogation profonde sur l'amour dans le couple… Peut-il durer ou est-il condamné à s'éteindre ? Est-il fait de désir, de complicité, d'amitié, est-il un choix ? Et que faire si l'un ou l'autre de ces composants vient à disparaître ? Au-delà de la comédie et de l’ironie mordante, le film a une vraie profondeur.
Sans oublier un petit côté comédie de moeurs, avec une critique sociale assez caustique, l'opposition de deux mondes qui ne se comprennent pas, version contemporaine de la lutte des classes. Et ça fait des étincelles quand ils se rencontrent ! L'un et l'autre sont dépeints avec une ironie assez jubilatoire… et c'est souvent très bien vu !
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