Un drame lumineux, absolument bouleversant, dans la veine sociale et humaniste de son réalisateur. (...) The Old Oak est annoncé comme l'ultime film de Ken Loach, aujourd’hui âgé de 87 ans. Si c’est le cas, il a choisi de clore sa filmographie avec une utopie, une fable douloureuse, empreinte de colère sourde, certes, mais aussi pleine de lumière.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Tommy Joe Ballantyne est propriétaire du Old Oak, le seul pub d’une petite ville du nord de l’Angleterre, ancienne cité minière. L’arrivée de réfugiés syriens va créer des tensions et susciter l’hostilité d’une partie de la population. TJ va toutefois se lier d’amitié avec Yara, une jeune migrante passionnée par la photographie. Ensemble, ils vont essayer de redonner vie et espoir à une communauté locale qui galère et se sent oubliée, en mettant en place un cantine gratuite pour les démunis, quels qu’ils soient.
The Old Oak est un drame lumineux, absolument bouleversant, dans la veine sociale et humaniste de son réalisateur, sur fond de misère sociale, tant des petites gens abandonnés que des réfugiés fuyant la guerre. Au cœur du film, il y a un magnifique personnage central, avec sa générosité et ses fêlures, incarné par un magnifique Dave Turner.
Les valeurs de l'accueil et du partage sont au coeur du film, avec la mise en pratique de cette formule de sagesse populaire et si juste : "When you eat together, you stick together" ("quand on mange ensemble, on se serre les coudes") !
The Old Oak est annoncé comme l'ultime film de Ken Loach, aujourd’hui âgé de 87 ans. Si c’est le cas, il a choisi de clore sa filmographie avec une utopie, une fable douloureuse, empreinte de colère sourde, certes, mais aussi pleine de lumière. Ce n'est pas vraiment un happy end pour autant… mais un final tout de même plein d'espoir. Voire même de foi et d'espérance, tant j’ai trouvé qu’il affleurait de ce récit une véritable dimension spirituelle, dans un hymne à la solidarité, et même à la fraternité.
Chapeau et merci, Monsieur Ken Loach !
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