mercredi 28 août 2024

Septembre sans attendre : Une comédie nostalgique et ludique sur l’usure du couple

Une comédie nostalgique et ludique, au dispositif un peu artificiel mais séduisant, sur l’usure du couple. Par un récit malicieux, le film interroge le couple et ironise sur les idées reçues et les clichés, mettant les théories sur le couple à l’épreuve de la réalité.

(critique complète ci-dessous ou ici)

Après 14 ans de vie commune, Ale et Alex ont décidé d’un commun accord de se séparer… Mais ils vont très bien. D’ailleurs, ils ont décidé d’organiser une fête pour célébrer leur séparation ! Même si leurs proches sont perplexes ou ont du mal à le croire, le couple, lui, semble bien déterminé et organise les festivités sans attendre. 

Septembre sans attendre est une comédie nostalgique et ludique, au dispositif un peu artificiel mais séduisant, sur l’usure du couple. Ça ressemble au début à une anti-comédie romantique puisque l’histoire raconte la séparation d’un couple. On se demande assez vite si ça ne va pas devenir une comédie de remariage, et puis le récit évolue de façon surprenante vers un exercice de style qui joue sur la mise en abyme, le couple du film étant constitué d’une réalisatrice et d’un acteur… Le récit joue dès lors sur la mise en abyme, où la réalité et la fiction se mélangent, un peu comme les sentiments du couple. 

Par un récit malicieux, le film interroge donc le couple et ironise sur les idées reçues et les clichés, mettant les théories sur le couple à l’épreuve de la réalité. Faut-il, dans un couple, s’accommoder d’une routine indifférente ou accepter la fin d’une histoire, voire célébrer la séparation ? Faut-il se séparer pour se retrouver ou comment envisager la possibilité d’un amour qui dure et se renouvelle ? 

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Septembre sans attendre, un film de Jonás Trueba
avec Itsaso Arana, Vito Sanz, Andrés Gertrudix

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